|
Le Projet de Documentation de Linux (LDP) a été créé pour fournir aux nouveaux utilisateurs un moyen d'obtenir rapidement des informations sur un sujet particulier. Il contient non seulement une liste de livres sur l'administration système, le réseau ou la programmation, mais également un grand nombre de petits travaux sur des sujets plus particuliers, écrits par ceux qui les ont utilisés. Si vous cherchez des informations sur les impressions, vous trouverez le Printing-HOWTO. Si vous désirez savoir si votre carte Ethernet fonctionne sous Linux, récupérez le Ethernet-HOWTO, etc.
Au départ, la plupart de ces documents étaient au format texte ou HTML. Avec le temps, il fallait trouver un meilleur moyen de gérer ces travaux. Celui-ci permettrait de les lire depuis une page Web, depuis un fichier texte sur un CD-ROM, ou encore depuis votre organiseur de poche. La solution s'est avérée être SGML.
Le "Standard Generalized Markup Language" (SGML) est un langage qui est basé sur le balisage du texte (de ce point de vue, il est similaire à HTML, mais les similitudes s'arrêtent là). La force de SGML est que contrairement à la philosophie WYSIWYG (What You See Is What You Get, NdT : Ce que vous voyez est ce que vous obtenez), vous ne définissez pas la couleur, la taille de la police, ou d'autres paramètres de formatage. Au lieu de cela, vous définissez des éléments (paragraphes, sections, listes numérotées) et laissez l'interprète SGML et le programme final s'occuper du placement, des couleurs, des polices, et de tout le reste. HTML fait la même chose, puisqu'il est en fait une subdivision de SGML. SGML est en réalité constitué de trois parties. La première est la Structure, qui est appelée la DTD, ou encore Définition du Type du Document. La DTD définit les relations entre chacun des éléments d'un texte. La DTD DocBook, utilisée pour créer le présent document, en est un exemple. La DTD liste les règles que le contenu doit respecter. La seconde partie est DSSSL ou encore "Document Style Semantics and Specification Language" (NdT : Sémantique de Présentation de Documents et Langage de Spécifications). DSSSL indique au programme chargé du rendu final comment convertir le code SGML en quelque chose de lisible par Monsieur-tout-le-monde. Il demande par exemple, de convertir une balise <table> en une fonte grasse 14 points si le format de destination est RTF, ou en une balise <h1> si on veut du HTML. Enfin, la troisième partie est le Contenu, qui est traité par l'interpréteur SGML et qui est finalement visualisé par l'utilisateur. Le présent paragraphe est un contenu, comme pourrait l'être une image, une table, une liste numérotée ou autre chose. Le contenu est entouré de balises pour séparer les différents éléments.
SGML permet plus qu'une simple mise en forme. Vous pouvez créer automatiquement des index, des tables des matières ou des liens internes ou externes. Les paquetages Jade et OpenJade vous permettent aussi d'exporter (j'appellerai cela générer à partir de maintenant) vos documents SGML vers LaTeX, info, du texte, HTML ou RTF. Vous pouvez alors créer, à partir de ces formats de base, des fichiers d'autres types comme MS Word, PostScript, PDF, etc. Des programmes comme LyX vous permettent d'écrire au format TeX, d'exporter au format SGML et de générer ce que vous voulez depuis SGML. En fin de compte, SGML s'intéresse plus au rôle des éléments dans le document plutôt qu'à leur apparence. Une différence de taille, en tout cas qui vous permettra d'écrire plus vite, puisque vous n'avez plus à vous soucier de la justification des paragraphes, des types et tailles des polices, etc.
Si vous êtes un nouvel auteur au sein du LDP, et que vous voulez prendre en main un HOWTO (ou un Mini-HOWTO) non maintenu ou en écrire un vous-même, contactez le coordinateur du LDP à l'adresse <ldp-submit@lists.linuxdoc.org>. Cela lui permet de savoir qui travaille sur quel document.
Une fois cela effectué, vous pouvez écrire votre documentation dans le format que vous voulez et soumettre un brouillon à <ldp-submit@lists.linuxdoc.org> pour qu'il soit relu par un volontaire du LDP. Quelques jours plus tard vous recevrez les corrections et commentaires du relecteur. Après avoir appliqué les modifications suggérées, vous pouvez envoyer cette version à la liste ldp-submit une nouvelle fois pour la soumission finale au LDP.
A partir de là, un autre volontaire du LDP traduira votre document en DocBook et vous renverra cette version finale. Maintenant, toutes les soumissions au LDP doivent être au format DocBook. Si vous avez des questions sur les balises, vous pouvez toujours demander aux volontaires qui vous ont aidé, ou directement à la liste DocBook du LDP.
Il y a quelques listes de discussion auxquelles vous pouvez vous abonner pour prendre part au fonctionnement du LDP. La première est <ldp-discuss@lists.linuxdoc.org>, qui est le principal lieu de discussion du LDP. Pour s'abonner, il suffit d'envoyer un message avec "subscribe" comme sujet à l'adresse <ldp-discuss-request@lists.linuxdoc.org>. Pour se désabonner, même adresse avec "unsubscribe" comme sujet du message.
Une autre liste est la liste <ldp-docbook@lists.linuxdoc.org>, qui est prévue pour les questions sur DocBook. Si vous rencontrez des problèmes avec une balise particulière, vous pouvez y envoyer une question. Vous pouvez vous abonner à la liste DocBook en envoyant un message "subscribe" à <ldp-docbook-request@lists.linuxdoc.org>.
Hosting by: Hurra Communications GmbH
Generated: 2007-01-26 18:01:30