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8. Informations sur un certain nombre d'onduleurs

Cette section contient des informations spécifiques de certains onduleurs. Ce que je souhaiterais serait de disposer des informations sur le port de contrôle de l'onduleur (ce que fait chaque broche et ce qu'elle attend qui soit fait), sur le câble fourni par le constructeur (ce qu'il connecte et où), ainsi qu'une version modifiée de powerd.c qui fonctionne avec l'onduleur. Ce que j'ai actuellement est une description à peu près complète de chaque onduleur. Je voudrais essayer d'affiner chaque information, mais comme je ne peux tester chaque onduleur, il est difficile de décider exactement de ce qui est nécessaire. De plus, chaque onduleur semble avoir quelques trucs supplémentaires qui sont bien décrits par les auteurs de chaque section. Ainsi, pour l'heure, je laisse tout en place. Tout pour un HOWTO épais.

Veuillez m'envoyer vos expériences pour les inclure ici.

8.1 Expériences générales.

J'ai conservé les commentaires des gens, mais n'ai pas encore obtenu la permission de les inclure ici. Voici un sommaire général de ce que j'ai entendu dire.

APC :

Ne donneront pas d'informations sur leur mode "intelligent" sans votre signature d'un accord de confidentialité. Donc, les gens sont forcés d'utiliser leurs onduleurs "intelligents" en mode "bête", comme souligné plus bas. Diverses tentatives de rétro-ingénierie ont été soldées par des niveaux de réussite différents.

Best :

Serviables et aimables. Fournissent le code source et la documentation pour les deux modes.

Tripp Lite :

Une personne a dit que Tripp ne diffuserait pas non plus d'information.

Upsonic :

Quelqu'un a dit qu'Upsonic a discuté de détails techniques au téléphone, répondu aux questions par fax et est serviable en général.

8.2 Advice 1200 A

Onduleurs d'Advice Electronics, Tel Aviv, Israël (Tout leur matériel porte une étiquette à leur nom).

Spécification des broches du port de contrôle.

Ils m'ont aussi donné le dessin suivant qui ne m'a servi à rien, mais peut vous être utile si vous souhaitez fabriquer vous-même un câble :


 2 ----------+
 |
 \
 \|
 |--------------
 /|
 \/      <--- Le "\/" indique le type de ce
 |            transistor. J'ai oublié ce que
 |            cela veut dire, mais ce n'est
 +-----+         pas fondamental.
 /  /  /
 5 ----------+
 |
 \
 \|
 |--------------
 /|
 \/
 |
 |
 +-----+
 /  /  /
 +-------------
 |
 /
 10K    |/
 6 --\/\/\/--|
 |\
 \/
 |
 |
 +-----+
 /  /  /
 4 ----------+
 |
 |
 +-----+
 /  /  /

Câble fourni.

Ils m'ont d'abord donné un câble qui appartenait à un paquetage DOS de contrôle de l'onduleur appelé RUPS. Je l'ai utilisé pour les tests. Une fois ceux-ci satisfaisants, ils m'ont donné un câble qu'ils utilisent pour les serveurs Netware connectés à des onduleurs. Il fonctionnait à l'identique. Voici les détails :

(le powerd.c inclus dans SysVinit place ou laisse RTS haut, causant l'arrêt de l'onduleur immédiatement lors du lancement de powerd !)

8.3 name="Trust Energy Protector 400/600"

Cette section n'est pas utile seulement pour le Trust Energy Protector. Elle illustre les nouvelles fonctionnalités d'init.

Comment utiliser un Trust Energy Protector 400/650 sous Linux ?

par Ciro Cattuto

Version 1.0 - 31 mars 1997

Connexion PC-onduleur

Le Trust Energy Protector 400/650 est équipé d'un port de signaux. A l'aide d'un câble adapté, il est possible de connecter celui-ci sur un ordinateur pour réagir aux événements concernant l'alimentation électrique.

Le port de signaux de l'onduleur

L'assignement des broches du port de signaux DB-9 de l'onduleur est le suivant, comme indiqué dans le manuel utilisateur :

broche 2

Ce relais est fermé lorsque le courant d'alimentation est coupé.

broche 4

Masse des broches 2 et 5.

broche 5

Ce relais est fermé lorsque la batterie dispose de moins d'une minute et demi d'autonomie.

broche 6

L'utilisateur peut envoyer un signal haut (+5V à +12V) durant plus d'une milliseconde pour éteindre l'onduleur. Cette option ne peut être activée que durant une coupure de courant.

broche 7

Masse de la broche 6.

le câble

Voici le câble que j'ai utilisé pour connecter l'onduleur au port série de mon ordinateur.

 cote ordinateur (DB-15)                         cote onduleur (DB-9)
 ====================================================================
 6 DSR --+                                [R] = resistance 10 kohm
 |
 20 DTR --+----+
 |    |
 [R]  [R]                                             +--- 7
 |    |                                              |
 8 DCD --+----|--------------           ---------------------|--- 2
 |                                              |
 7 GND -------|--------------           ---------------------+--- 4
 |                 ...
 5 CTS -------+--------------           ------------------------- 5
 2 TX  ----------------------           ------------------------- 6
 ====================================================================

Pour un port série DB-9, les broches 6, 20, 8, 7, 5 et 2 correspondent respectivement aux broches 6, 4, 1, 5, 8 et 3.

Comment fonctionne le câble ?

L'ordinateur monte DTR et vérifie que DSR soit haut pour s'assurer que le câble soit connecté à l'ordinateur. Tant que le courant est là, DCD et CTS sont hauts tous les deux (à cause des résistances).

Lorsque le courant est coupé, le relais entre les broches 2 et 4 de l'onduleur se ferme, et DCD descend pour signaler la coupure.

De même, lorsque les batteries sont faibles, le relais entre les broches 5 et 4 se ferme, faisant descendre CTS.

Durant une coupure de courant, l'ordinateur peut éteindre l'onduleur en montant TX durant 1 ms au moins. Cela peut être réalisé aisément en envoyant un octet 0xFF au port série avec une vitesse faible.

le daemon powerd

Pour utiliser les informations disponibles sur le port série, il faut utiliser un programme qu surveille celui-ci, décode le signal et envoie les messages appropriés au système d'exploitation, en l'occurence au processus init. Ce dernier peut exécuter des scripts et programmes conçus pour gérer (proprement !) l'événement de coupure de courant.

compiler powerd

En annexe A se trouve le code de powerd, le daemon que j'utilise pour surveiller le Trust Energy Protector 400/650. Pour le compiler, il faut le source du paquetage SysVinit (j'ai utilisé celui de sysvinit-2.60). Ecrasez simplement le powerd.c d'origine et compilez-le.

Comment fonctionne powerd ?

Dès le démarrage, powerd ouvre le périphérique série connecté à l'onduleur et monte DTR. Ensuite, il forke un daemon et se termine en laissant celui-ci tourner. Le daemon powerd peut se trouver dans l'un des trois états suivants :

Etat 0 - le courant est bon

Dans cet état, powerd lit le port série toutes les T0_SLEEP secondes (voir les lignes #define au début du code source). Si DCD descend, powerd bascule en état 1. Si CTS descend, powerd bascule en état 2 (cela ne doit pas arriver si DCD n'est pas descendu avant, mais j'ai préféré assurer le coup).

Etat 1 - le courant est coupé

Une coupure de courant a été détectée. DCD est bas et powerd lit le port de l'onduleur toutes les T1_SLEEP secondes. Si DCD remonte, il bascule en état 0. Si CTS tombe, il bascule en état 2.

Etat 2 - la batterie est faible

La batterie de l'onduleur est faible. Le daemon powerd reste dans cet état.

A chaque changement d'état de powerd, il prévient le processus init afin que l'action appropriée soit effectuée. Ces événements sont tracés à l'aide du système de trace du système d'exploitation (NdT : syslogd).

Si DSR est bas, c'est qu'il y a un problème au niveau du câble. powerd continue à surveiller la ligne DSR et envoit un message d'avertissement toutes les deux minutes au système de trace.

Utiliser powerd

Le daemon powerd doit être lancé par les scripts d'initialisation durant le démarrage du système. J'ai ajouté les lignes suivantes dans mon script /etc/rc.d/rc.local :

# Ajout du support de l'onduleur
echo "Demarrage du processus powerd..."
rm -f /etc/turnUPSoff
stty -crtscts speed 75 < /dev/cua3> /dev/null
if [ -x /usr/sbin/powerd ]
then
 /usr/sbin/powerd /dev/cua3
fi

En premier, on efface (si nécessaire) le fichier /etc/turnUPSoff. Celui-ci est utilisé par le script de shutdown (/etc/rc.d/rc.0 dans mon cas) pour décider s'il faut arrêter l'onduleur ou non. Voir plus bas pour plus d'informations.

Ensuite, on désactive le contrôle de flux matériel sur le périphérique série connecté à l'onduleur et on positionne la vitesse à 75 bauds. Maintenant, nous sommes sûr que le signal TX restera haut suffisamment longtemps pour arrêter l'onduleur si nous envoyons un caractère 0xFF au port série (à nouveau, voir plus bas).

Enfin, nous lançons le daemon powerd en lui indiquant le port à surveiller. Notez que nous n'avons pas à lire de caractères sur ce port, donc pas d'inquiétude en cas de conflit d'interruptions - il n'aura aucune influence.

Le fichier inittab et les scripts de shutdown

Le processus powerd tourne maintenant, et il enverra des signaux à init en cas de coupure de courant. Il faut maintenant configurer le système afin qu'il puisse réagir de manière utile lorsque ces signaux sont reçus.

Modification de inittab

Ajoutez les lignes suivantes à proximité du début de votre fichier /etc/inittab :

# Quoi faire lorsque le courant est coupe (shutdown temporise)
pf::powerfail:/etc/powerfail_script
# Si le courant revient avant le shutdown, arreter celui-ci
pg::powerokwait:/etc/powerokay_script
# Si la batterie de l'onduleur est faible, faire un shutdown immediat
pc::powerfailnow:/etc/powerfailnow_script

Les scripts

Les scripts powerfail_script, powerokay_script et powerfailnow_script sont exécutés lorsque init reçoit le signal correspondant. Il ont la responsabilité d'arrêter le système de manière propre ou d'arrêter un shutdown en cours au cas où le courant reviendrait. Voici les scripts que j'utilise actuellement :

/etc/powerfail_script

#!/bin/sh
/bin/sync
/usr/bin/sleep 10m
kill -9 `ps auxw | \
 grep "shutdown" | \
 grep -v grep | \
 awk '{print $2}'`>/etc/turnUPSoff
/sbin/shutdown -t30 -h +3 "Coupure de courant"

Mon Trust Energy Protector 400 n'alimente que l'ordinateur, j'ai donc une réserve de courant assez importante. Dans mon secteur, les coupures de courant ne durent souvent que quelques minutes, donc le système réagit à celles-ci de la manière suivante : Il attent 10 minutes (habituellement, le courant revient avant) puis arrête le système, en laissant aux utilisateurs le temps de fermer leurs applications et de se déconnecter. Avant d'exécuter la commande shutdown, je vérifie qu'il n'y a pas d'autre shutdown en cours. Je crée aussi le fichier /etc/turnUPSoff afin que le système arrête l'onduleur.

/etc/powerokay_script

#!/bin/sh
kill    `ps auxw | \
 grep "powerfail_script" | \
 grep -v grep | \
 awk '{print $2}'`
kill -9 `ps auxw | \
 grep "shutdown" | \
 grep -v grep | \
 awk '{print $2}'`
rm -f /etc/turnUPSoff

Si le courant revient, on tue le script powerfail_script et tout shutdown en cours. On n'oublie pas de supprimer /etc/turnUPSoff.

/etc/powerfailnow_script

#!/bin/sh
kill -9 `ps auxw | \
 grep "shutdown" | \
 grep -v grep | \
 awk '{print $2}'`>/etc/turnUPSoff
/sbin/shutdown -h now "Batterie de l'onduleur faible. ARRET IMMEDIAT."

Si la batterie faiblit, on s'assure qu'aucun shutdown ne soit en cours, on crée le fichier /etc/turnUPSoff puis on arrête le système immédiatement.

Le script d'arrêt système

Lorsque l'arrêt du système est effectué, on peut arrêter l'onduleur en montant le signal TX du port série durant plus d'une milliseconde. Celui-ci est déjà configuré correctement par la commande stty du script rc.local. Si le fichier /etc/turnUPSoff est présent, on envoit l'octet 0xFF (tous les bits à 1) sur le port série.

Pour cela, on ajoute les lignes suivantes autour de la fin du script d'arrêt (/etc/rc.d/rc.0 dans mon cas). L'emplacement correct dépend de la manière dont le système est configuré, mais il doit pouvoir se situer avant la commande echo qui affiche le message "System is halted".

# Est-on dans un cas de coupure de courant ?
if [ -f /etc/turnUPSoff ]
then
 echo "Arret de l'onduleur"
 sleep 5
 echo -e "\377">/dev/cua3
 exit 1
fi

Remarques générales

Ce document contient des choses que j'ai apprises en tentant de configurer mon système Linux avec le Trust Energy Protector 400. Certaines informations (le chemin d'accès aux scripts d'initialisation, par exemple) peuvent être spécifiques à mon système, et il vous faudra vraisemblablement faire quelques adaptations. Néammoins, j'espère que ce document sera une trace utile pour ceux qui essaieront d'utiliser un onduleur de ce type sous Linux. Si vous rencontrez des difficultés, recherchez des informations plus générales dans le reste de ce Howto. Bonne chance !

Retour d'informations

J'apprécierais énormément tout retour d'informations concernant ce document, afin de pouvoir affiner celui-ci et y corriger de possibles erreurs (je sais que l'anglais que j'utilise n'est pas excellent, mais après tout, je suis italien !

NdT : On se demande quelquefois s'il faut vraiment tout traduire :-))
). Envoyez tout commentaire/suggestion/critique à l'adresse suivante :

ciro@stud.unipg.it

Si vous rencontrez des problèmes d'utilisation de l'onduleur Trust Energy Protector 400/650 sous Linux, vous pouvez aussi me contacter. J'essaierai de vous aider.

Informations légales

Je n'ai aucune relation avec Trust Networking Products.

L'information contenue dans ce document est livrée "telle quelle". Vous pouvez l'utiliser à vos risques et périls. Je ne puis être tenu responsable d'un quelconque dommage ni perte de données résultant de l'utilisation du code ni des informations données ici.

Ciro Cattuto

Appendix A - Code source du daemon powerd>

powerd.c

/*
 * powerd       Recoit les evenements de coupure de courant
 *              depuis un Trust Energy Protector 400/650
 *              et previent init
 *
 * Usage:       powerd <port serie> *
 * Author:      Ciro Cattuto <ciro@stud.unipg.it>
 *
 * Version 1.0 - 31 Mars 1997
 *
 * Ce code est largement fonde sur le powerd.c original de
 * Miquel van Smoorenburg <miquels@drinkel.ow.org>.
 *
 *
 * This program is free software; you can redistribute it and/or
 * modify it under the terms of the GNU General Public License
 * as published by the Free Software Foundation; either version
 * 2 of the License, or (at your option) any later version.
 *
 * Ce programme est un logiciel libre ; vous pouvez le distribuer
 * et/ou le modifier selon les termes de la Licence Publique Generale
 * GNU publiee par la Free Software Foundation version 2 ou (comme
 * vous le voulez) toute version ulterieure.
 *
 */
/* etat 0 - le courant est la */
#define T0_SLEEP        10      /* intervalle de lecture du port en
 secondes                                */
#define T0_DCD          3       /* duree avec DCD monte avant de realiser
 une action                              */
#define T0_CTS          3       /* duree avec CTS monte avant de realiser
 une action                              */
/* etat 1 - le courant est coupe */
#define T1_SLEEP        2       /* intervalle de lecture du port           */
#define T1_DCD          3       /* idem    T0_DCD                          */
#define T1_CTS          3       /* idem    T0_CTS                          */
#define DSR_SLEEP       2
#define DSR_TRIES       60
/* On utilise le nouveau mode de communication avec init. */
#define NEWINIT
#include <sys/types.h>
#include <sys/stat.h>
#include <sys/ioctl.h>
#include <fcntl.h>
#include <errno.h>
#include <stdlib.h>
#include <unistd.h>
#include <stdio.h>
#include <signal.h>
#include <syslog.h>
#include <string.h>
#include "paths.h"
#ifdef NEWINIT
#include "initreq.h"
#endif
#ifndef SIGPWR
#  define SIGPWR SIGUSR1
#endif
#ifdef NEWINIT
void alrm_handler()
{
}
#endif
/* Dire a init que le courant est coupe (1), revenu (0) ou que
 les batteries de l'onduleur sont faibles (2). */
void powerfail(int event)
{
 int fd;
#ifdef NEWINIT
 struct init_request req;
 /* On remplit la structure necessaire */
 memset(&req, 0, sizeof(req));
 req.magic = INIT_MAGIC;
 switch (event)
 {
 case 0:
 req.cmd = INIT_CMD_POWEROK;
 break;
 case 1:
 req.cmd = INIT_CMD_POWERFAIL;
 break;
 case 2:
 default:
 req.cmd = INIT_CMD_POWERFAILNOW;
 }
 /* On ouvre le fifo (avec timeout) */
 signal(SIGALRM, alrm_handler);
 alarm(3);
 if ((fd = open(INIT_FIFO, O_WRONLY))>= 0
 && write(fd, &req, sizeof(req)) == sizeof(req)) {
 close(fd);
 return;
 }
 /* On revient a l'ancienne methode... */
#endif
 /* On cree un fichier info pour init */
 unlink(PWRSTAT);
 if ((fd = open(PWRSTAT, O_CREAT|O_WRONLY, 0644)) >= 0) {
 switch (event)
 {
 case 0:
 write(fd, "OK\n", 3);
 break;
 case 1:
 write(fd, "FAIL\n", 5);
 break;
 case 2:
 default:
 write(fd, "LOW\n", 4);
 break;
 }
 close(fd);
 }
 kill(1, SIGPWR);
}
/* Programme principal. */
int main(int argc, char *argv[])
{
 int fd;
 int dtr_bit = TIOCM_DTR;
 int flags;
 int DCD, CTS;
 int status = -1;
 int DCD_count = 0, CTS_count = 0;
 int tries;
 if (argc < 2) {
 fprintf(stderr, "Usage: powerd <peripherique>\n");
 exit(1);
 }
 /* On demarre syslog. */
 openlog("powerd", LOG_CONS|LOG_PERROR, LOG_DAEMON);
 /* On ouvre le port a surveiller. */
 if ((fd = open(argv[1], O_RDWR | O_NDELAY)) < 0) {
 syslog(LOG_ERR, "%s: %s", argv[1], sys_errlist[errno]);
 closelog();
 exit(1);
 }
 /* La ligne est ouverte, donc DTR est haut.
 On le force tout de meme pour plus de surete */
 ioctl(fd, TIOCMBIS, &dtr_bit);
 /* On passe en daemon. */
 switch(fork()) {
 case 0: /* Fils */
 closelog();
 setsid();
 break;
 case -1: /* Erreur */
 syslog(LOG_ERR, "Impossible de forker.");
 closelog();
 exit(1);
 default: /* Pere */
 closelog();
 exit(0);
 }
 /* On relance syslog. */
 openlog("powerd", LOG_CONS, LOG_DAEMON);
 /* Maintenant, on echantillonne la ligne DCD */
 while(1) {
 /* On lit le statut. */
 ioctl(fd, TIOCMGET, &flags);
 /* On controle la connexion.
 DSR doit etre haut */
 tries = 0;
 while((flags & TIOCM_DSR) == 0) {
 /* On continue a essayer, et on previent
 toutes les deux minutes */
 if ((tries % DSR_TRIES) == 0)
 syslog(LOG_ALERT, "Erreur de connexion onduleur");
 sleep(DSR_SLEEP);
 tries++;
 ioctl(fd, TIOCMGET, &flags);
 }
 if (tries > 0)
 syslog(LOG_ALERT, "Connexion onduleur OK");
 /* On calcule l'etat en cours. */
 DCD = flags & TIOCM_CAR;
 CTS = flags & TIOCM_CTS;
 if (status == -1)
 {
 status = (DCD != 0) ? 0 : 1;
 if (DCD == 0)
 {
 syslog(LOG_ALERT, "Coupure de courant. Onduleur actif.");
 powerfail(1);
 }
 }
 switch (status)
 {
 case 0:
 if ((DCD != 0) && (CTS != 0))
 {
 DCD_count = 0;
 CTS_count = 0;
 sleep(T0_SLEEP);
 continue;
 }
 if (DCD == 0)
 DCD_count++;
 if (CTS == 0)
 CTS_count++;
 if ((DCD_count < T0_DCD) && (CTS_count < T0_CTS))
 {
 sleep(1);
 continue;
 }
 if (CTS_count == T0_CTS)
 {
 status = 2;
 syslog(LOG_ALERT, "Batteries faibles !");
 break;
 }
 status = 1;
 DCD_count = 0;
 syslog(LOG_ALERT, "Coupure de courant. Onduleur actif.");
 break;
 case 1:
 if ((DCD == 0) && (CTS != 0))
 {
 DCD_count = 0;
 CTS_count = 0;
 sleep(T1_SLEEP);
 continue;
 }
 if (DCD != 0)
 DCD_count++;
 if (CTS == 0)
 CTS_count++;
 if ((DCD_count < T1_DCD) && (CTS_count < T1_CTS))
 {
 sleep(1);
 continue;
 }
 if (CTS_count == T1_CTS)
 {
 status = 2;
 syslog(LOG_ALERT, "Batteries faibles !");
 break;
 }
 status = 0;
 DCD_count = 0;
 CTS_count = 0;
 syslog(LOG_ALERT, "Courant present.");
 break;
 case 2:
 sleep(1);
 continue;
 default:
 break;
 }
 powerfail(status);
 }
 /* N'arrive jamais */
 return(0);
}

8.4 Trust UPS 400-A

J'ai reçu un message à propos du Trust UPS 400-A. Je ne sais pas si c'est le même que le Trust Energy Protector 400, donc voici le message

(NdT : le texte qui suit a été reformaté. Le document d'origine comporte une copie de courrier électronique)
 :

Marcel Amerlaan

16 juillet 1997

disponibilité

Cet onduleur ne semble plus être fabriqué par son constructeur, mais cela ne veut pas dire qu'il ne soit plus disponible : j'ai acheté le mien très peu cher il y a seulement un mois. De plus, cette entreprise réétiquette souvent ses produits.

câble

Il est facile à fabriquer à l'aide du câble d'origine pour powerd et de la documentation de Trust.

Il présente deux améliorations :

Type               : "pleur"
Cable power        : {TIOCM_DTR, 0}
Inverter Kill      : {TIOCM_RTS, 1}
Inverter Kill Time : 5
Power Check        : {TIOCM_CTS, 0}
Battery Check      : {TIOCM_CAR, 0}
Cable Check        : {TIOCM_RI,  0}

La fonction "cable check" n'est pas utilisée car l'onduleur ne semble pas la reconnaître.

conclusion

Voilà tout ce que je crois savoir. Si vous voulez plus d'informations sur l'onduleur, le câble ou le logiciel, contactez-moi.

Et souvenez-vous que tout ce qui est décrit ici fonctionne pour moi mais je ne garantis pas que ce soit le cas pour vous.

Marcel Ammerlaan
CEO Pleursoft (cela explique le nom du cable, n'est-ce pas :-)
Pays Bas

8.5 Sustainer S-40a

Informations sur le Sustainer S-40a

(NdT : le texte qui suit a été reformaté. Le document d'origine comporte une copie de courrier électronique)
 :

Evgeny Stambulchik

10 septembre 1995

environnement

Sustainer S-40a avec le paquetage unipower (récemment renommé genpower), câble maison (cf. infra). J'ai envoyé une copie de tout ça à Tom Webster, l'auteur du paquetage, et cela devrait apparaître dans la nouvelle version.

câble

 COTE ONDULEUR                         COTE LINUX
 2 COUPURE DE COURANT                         1 (8)
 +----o----------------------------+------------------o  DCD
 |                                 |
 o                                 |
 /                                |
 /                                 |
 |    4 MASSE COMMUNE              |               5 (7)
 +----o-------------+--------------|------------------o  GND
 |                  |              |
 \                  |              |
 \                 |              |
 o                  |              |
 |    5 BATTERIE    | FAIBLE       |               8 (5)
 +----o-------------|--------------|--------+---------o  CTS
 |              |        |
 |            +-+-+    +-+-+
 |            |   |    |   |
 | Resistances|   |    |   |
 |            |   |    |   |
 | 3 x 10 kohm|   |    |   |
 |            +-+-+    +-+-+
 |              |        |      4 (20)
 |              +--------+---------o  DTR
 |
 |             6 ARRET DE    | L'ONDULEUR    +-------+      7 (4)
 +-+       +---o-------------|---------------+       +---------o  RTS
 \       |                 |               +-------+
 \|    -+-                |
 | <- \ /                |
 /|    -+-                |
 /        |   7             |
 |        +---o-------------+
--+--
 ---
 -

fichier unipowerd.h

/************************************************************************/
/* Fichier              : unipowerd.h                                   */
/* Programme            : unipowerd                   Version: 1.0.0    */
/* Auteur               : Tom Webster <webster@kaiwan.com>              */
/* Creation             : 1994/04/20                                    */
/* Modification         : Tom Webster                 Date: 1995/04/09  */
/* Modification         : Evgeny Stambulchik (pour onduleur Sustainer)  */
/*                                                                      */
/* Compilation          : GCC 2.5.8                                     */
/* Compilateur          : Linux 1.0.9                                   */
/* ANSI C Compatible    : Non                                           */
/* POSIX Compatible     : Oui ?                                         */
/*                                                                      */
/* But                  : Fichier d'entete pour unipowerd.              */
/*                      : Contient les informations de configuration    */
/*                      : de unipowerd. Editez ce fichier comme indique */
/*                      : pour activer les fonctionnalites et ajuster   */
/*                      : unipowerd pour votre onduleur.                */
/*                                                                      */
/* Copyright            : GNU Copyleft                                  */
/************************************************************************/
/* Lignes de controle RS232                       */
/*                                                */
/*                                            D D */
/*                                            T C */
/* Macro           Anglais                    E E */
/* ---------------------------------------------- */
/* TIOCM_DTR       DTR - Data Terminal Ready  --> */
/* TIOCM_RTS       RTS - Ready to send        --> */
/* TIOCM_CTS       CTS - Clear To Send        <-- */
/* TIOCM_CAR       DCD - Data Carrier Detect  <-- */
/* TIOCM_RNG       RI  - Ring Indicator       <-- */
/* TIOCM_DSR       DSR - Data Signal Ready    <-- */
#define HIGH            (1)
#define LOW             0
#define PWRSTAT         "/etc/powerstatus"
#define UPSSTAT         "/etc/upsstatus"
/* CABLEPOWER est la ligne qui alimente le cable  */
/* pour la surveillance normale.                  */
#define CABLEPOWER      TIOCM_DTR
#define POWERBIT        TIOCM_CAR
#define POWEROK         HIGH
/* CABLECHECK vaut 1 pour surveiller la batterie ??*/
/* CABELCHECK vaut 0 pour ne rien surveiller       */
#define CABLECHECK      0
#define CABLEBIT        TIOCM_RNG
#define CABLEOK         HIGH
/* BATTCHECK vaut 1 pour surveiller la batterie    */
/* BATTCHECK vaut 0 pour ne rien surveiller        */
#define BATTCHECK       1
#define BATTBIT         TIOCM_CTS
#define BATTOK          HIGH
/* INVERTERKILL vaut 1 pour gerer l'arret de l'onduleur   */
/* INVERTERKILL vaut 0 pour ne rien gerer.                */
/* INVERTERBIT est la ligne qui eteint l'onduleur en      */
/*    mode powerfail.                                     */
/* INVERTERTIME est la duree en secondes de maintien haut */
/* de la ligne INVERTERBIT en haut pour eteindre.         */
#define INVERTERKILL    1
#define INVERTERBIT     TIOCM_RTS
#define INVERTERTIME    5
/************************************************************************/
/* Fin du fichier unipowerd.c                                           */
/************************************************************************/

fichier genpowerd.h

Pour la nouvelle version du logiciel (genpowerd), je pense qu'il faut ajouter la ligne suivante :

/* Evgeny's Sustainer S-40A */
{"sustainer", {TIOCM_DTR,0}, {TIOCM_RTS,1}, 5, {TIOCM_CAR,0}, {TIOCM_CTS,0},
{0,0}}

8.6 Systel

Une autre entreprise israélienne. Je ne leur ai jamais acheté d'onduleur, mais il m'ont for aimablement fourni une documentation détaillée sur leur port de communication. Il devrait être assez facile de contrôler leur onduleur. Leur numéro de téléphone est :

972-8-409-019 (fax 972-8-407-216).

8.7 Deltec Power, Fiskars Power Systems et Exide

Fiskars est une holding finnoise, anciennement propriétaire de Deltec Power. En mars 1996, Fiskars a vendu Deltec Power à Exide. A cette date, Deltec Power était l'un des plus gros constructeurs d'onduleurs.

Avec Fiskars, Deltec fabriquait les PowerServers 10, 20, 30 et 40. La page web de Deltec Power en mentionne d'autres.

Exide joint maintenant un logiciel de contrôle avec ses onduleurs qui fonctionne sous Linux. Ils vendent aussi celui-ci séparément et affirment qu'il fonctionne avec d'autres onduleurs aussi.

J'aimerais avoir des nouvelles de gens qui utilisent ce logiciel.

Voici l'annonce qu'ils m'ont envoyée par e-mail :

Exide Electronics annonce Lansafe III, logiciel de gestion d'onduleurs sous Linux.

Lansafe III est une application de gestion d'onduleurs. Elle permet l'arrêt automatique du système en cas de coupure de courant de longue durée qui dépasserait l'autonomie de la batterie de l'onduleur.

Lansafe III permet les messages "broadcast" et l'envoi de courriers électroniques en fonction des réglages utilisateur. La séquence d'arrêt peut aussi être paramétrée.

Lansafe III fonctionne avec la plus grande partie des onduleurs Exide Electronics. Il permet aussi l'arrêt automatique simple avec des onduleurs d'autres constructeurs.

Lansafe III pour Linux fonctionne sur les systèmes Linux à base Intel. Deux interfaces sont fournies : mode caractères et X11/Motif.

Lansafe III fonctionne sur toutes les plateformes majeures de systèmes d'exploitation : Linux, IBM AIX, HP UX, Digital Unix, SCO Unix, Solaris, SunOS, AT&T Unix, toutes les plateformes Windows, OS/2, Novell et Macintosh en particulier.

Lansafe III est fourni avec les onduleurs Exide suivant :

Il est aussi fourni avec les onduleurs FPS Power Systems :

Il est aussi possible d'acquérir une licence logicielle séparée pour l'utilisation d'un onduleur plus ancien ou d'un autre constructeur. Les licences simples sont à USD 149, des licences site sont disponibles.

Pour tout détail, visitez nos sites web : www.exide.com,

www.fiskarsUPS.com et www.deltecpower.com

Accessoirement, lorsque j'ai tenté de me connecter à www.fiskarsUPS.com, il m'a été demandé une identification et un mot de passe.

8.8 Onduleur Beaver modèle UB500

Dan Fandrich écrit :

Je pense avoir réussi à faire fonctionner mon vieil onduleur Beaver modèle UB500 avec genpower. L'interface utilise des niveaux de tension compatibles RS-232, donc l'installation est simple. Ily a un connecteur DB-9 femelle à l'arrière qui se connecte directement dans un port série DB-9 de PC à l'aide d'un câble droit.

Les interrupteurs DIP permettent quelques ajustements. Pour émuler le type d'onduleurs apc1-nt de genpower, ils doivent être positionnés comme suit :

Les interrupteurs forment des groupes de paires adjacentes pour chaque broche de sortie. Ils sont exclusifs mutuellement - ne tentez pas de positionner ON les 5 et 6 ensemble, par exemple, ou vous ferez un court-circuit entre les signaux coupure de courant et batterie faible.

C'est tout ce qu'il y a à dire. Vous pouvez ajouter cela à votre documentation.

8.9 Sendom

Charli écrit :

J'ai connecté un onduleur Seldom avec powerd. Peut-être que ce qui suit sera utile avec d'autres onduleurs.

J'ai utilisé le diagramme de la page de man de powerd :

 9 broches  25 broches
DTR       4         20       ----------
 |>
DSR       6          6       --       < 10k>
DCD       1          8       -------------------
 relais
GND       5          7       -------------------

En fait, l'onduleur seldom n'utilise pas de relais mais quelque chose d'autre et fonctionne dans un sens, mais pas dans l'autre. Si donc le câble ne fonctionne pas, il faut essayer d'inverser les broches sur le "relais".

8.10 Best

L'information sur les onduleurs Best est disponible sur le site web de Best Power. Leur site contient un paquetage checkup.tar (section Logiciels) de communication avec leurs onduleurs, aussi bien en modes intelligent que bâte, fourni en sources, donc compilable sous Linux.

Best Fortress avec le logiciel de Best

Mini-Howto des onduleurs Best Power

par Michael Stutz et http://dsl.org/m.

Version 1.0, 14 août 1997

Avertissement

Copyright 1997 Michael Stutz

NdT : la traduction de ce paragraphe est fournie à titre indicatif au lecteur. Se reporter à la version originale pour les termes exacts.
 ; cette information est libre ; elle peut être redistribuée et/ou modifiée selon les termes de la Licence Publique Générale GNU (GPL) version 2 ou (à votre préférence) ultérieure, pour autant que la présente phrase soit conservée ; cette information est fournie SANS AUCUNE GARANTIE ; sans même de garantie implicite d'adaptation à un besoin particulier ; se reporter à la GPL de GNU pour plus de détails.

Introduction

Best Power est constructeur d'onduleurs de haute qualité, et leur série Fortress est particulièrement bien adaptée à des utilisateurs habituels de Linux. Bien que ses produits ne soient actuellement pas aussi bon marché que certains autres (comme ceux d'APC), Best Power fournit le code source de son logiciel et a été très réactif quant aux questions posées par des utilisateurs de Linux. De plus, son matériel semble choisi souvent par les consommateurs, ce qui en fait un bon choix pour les utilisateurs de Linux.

Ce document décrit l'installation d'un onduleur Best Power Fortress (le modèle utilisé est un 660a de 1996 accompagné de son CD-ROM) sur une machine Linux.

Installation

Matériel

Installez l'onduleur comme indiqué par les instructions. Les séries Fortress de Best Power sont fournies avec un câble RS-232 destiné à être connecté à un port série libre à l'arière de l'ordinateur.

Logiciel

Voici ce qui diffère du manuel, qui ne contient pas actuellement d'instructions spécifiques pour Linux. En revanche, le CD-ROM d'accompagnement conient avec le code source du logiciel de l'onduleur, ce qui en rend la mise en oeuvre triviale.

Pour réaliser celle-ci, suivez les étapes ci-dessous, et utilisez le manuel comme référence pour avoir une vue d'ensemble sur le fonctionnement général du logiciel. J'ai pris la liberté de faire quelques modifications dans ce HOWTO sur la configuration du logiciel Fortress pour Unix d'une manière qui me semble plus adaptée à un système Linux. Par exemple, j'ai éliminé la nécessité d'un répertoire /etc/best, et placé les exécutables dans /usr/local/bin qui me semble un endroit plus approprié.

Conclusion

Toute suggestion permettant d'améliorer ce document ou les techniques qui y sont décrites est la bienvenue. A l'instant où j'écris ces lignes, Best Power semblait intéressé par l'inclusion de la présente information ou d'une autre dans la sienne afin d'aider les utilisateurs de Linux par rapport à ses produits, il s'agit donc réellement d'une entreprise à promouvoir. Vous pouvez lui transmettre vos impressions à sales@bestpower.com et support@bestpower.com.

Best Fortress LI-950

Quelques commentaires sur le Best Fortress, de Leonard N. Zubkoff, message du 25 mai 1995 dans comp.os.linux.hardware

(NdT : le texte qui suit a été reformaté. Le document d'origine comporte une copie de message de forum)
 :

Citation de nautix@community.net :

D'accord avec ce que dit Craig. APC a été très peu coopératif, mais je n'ai que de bonnes choses à dire sur Best. J'utilise son modèle LI 660 ; 660 VA, des tas d'indications sur le panneau frontal, etc. Le logiciel CheckUPS est en option payante et nécessite quelques bidouillages pour entrer dans mons système de fichiers FSSTND-isé (NdT : File System STaNDard, le standard de répartition des éléments dans les répertoires préconisé pour Linux) (les répertoires et noms de fichiers sont en dur pour SunOS 4.1.x). Je serai heureux de vous envoyer mes diffs, si vous les voulez (j'adore quand un constructeur fournit le source en tant que pratique commerciale normale !!).

Le logiciel CheckUPS est limité, cependant, à réaliser des arrêts automagiques (NdT : automagic dans le texte). L'onduleur peut fournir des tas d'informations sur son état ; CheckUPS ne contrôle que "Si le courant est coupé, combien de temps reste-t'il d'autonomie à la batterie ?".

Best suit aussi ses questionnaires de satisfaction clients. J'ai indiqué ma déception que CheckUPS ne dispose pas de plus de fonctions d'interrogation (comme le voltage en entrée, en sortie, le pourcentage de charge, etc.) qui sont disponibles en entrée. J'ai demandé les spécifications de l'interface ; ils ont dit : "bien sûr" et me l'ont envoyé en 2 jours, gracieusement. Un contrôleur d'état de l'onduleur complet est dans ma casserole de derrière. Quelqu'un voit-il une utilité à ce genre d'utilitaire ?

Réponse de Leonard N. Zubkoff :

Laissez-moi ajouter une autre recommandation pour Best Power. Je viens d'acheter un Fortress LI-950, mais j'ai décliné leur offre logicielle pour CheckUPS. Contrairement à certaines autres gammes, un simple câble trois fils suffit à connecter le Fortress à un port série -- pas besoin de montage "pull-up" à faire dans le câble. Quelques minutes de bidouillage et j'avais un programme qui fait à la fois daemon d'arrêt système et qui coupe le courant de sortie ensuite lorsque le système est arrêté durant une période sur batterie.

Je pourrais éventuellement utiliser le mode de communications série plus intelligent plutôt que le simple mode de contact, et j'ai donc demandé la documentation au support technique de Best, et il est arrivé aujourd'hui, une semaine après mon appel. Après avoir étudié celle-ci, je déciderai si une interface plus intelligente est réellement intéressante, en particulier puisque dans certains cas j'aurais besoin d'arrêter deux machines en réseau partageant l'onduleur.

Leonard.

Best Ferrups

En complément à la documentation et au logiciel sur le site web de Best, vous pouvez aussi utiliser le paquetage bestups-0.9.tar.gz (section Logiciel). Nous avons juste commencé à le tester avec notre Ferrups 5 kVA.

L'idée de base est qu'il y a deux modules. L'un qui reçoit des demandes d'information du port réseau, les relaie à l'onduleur, et renvoit les résultats. Le second module parle au premier, interprète les résultats, et répond OK ou FAIL.

C'est suffisant pour que le paquetage powerd-2.0.tar.gz (section Logiciel) fasse le reste.

Les détails se trouvent dans le paquetage lui-même.

Par ailleurs, notre Ferrups 5 kVA a fonctionné sans histoire pour nos 10 ordinateurs et  30 écrans.

8.11 GPS1000 d'ACCODATA

>From hennus@sky.nl.mugnet.org Thu Mar 10 15:10:22 1994
 Newsgroups: comp.os.linux.help
 Subject: Re: shutdown automatique avec un onduleur
 From: hennus@sky.nl.mugnet.org (Hennus Bergman)
 Date: Tue, 1 Mar 1994 22:17:45 GMT
 Distribution: world
 Organization: The Organization For Removal Of On-Screen Logos
 Dans l'article <CRAFFERT.94Feb28125452@nostril.lehman.com>,
 Colin Owen Rafferty <craffert@nostril.lehman.com> ecrit :>Je suis prêt à acheter un onduleur pour ma machine, et j'en>voudrais un qui sache faire un "auto-shutdown".> Je viens d'en acheter un vraiment pas cher :-)
 C'est un GPS1000 d'ACCODATA. Tout le monde connaît la bonne qualite
 de leur production (je n'ai pas d'actions chez eux :-() ?>Je suppose que tous ont une sorte de connexion serie qui previent le>systeme de cela.> Je l'ai pris à part pour trouver comment il fonctionnait. Il y avait
 trois optocoupleurs (deux sorties, une entree) connectes sur un connecteur
 à 9 broches à l'arriere. L'un s'allume lorsque le courant est coupe, et
 s'eteint lorsque ce dernier revient. Durant ce temps, on peut utiliser
 l'"entree" pour arreter la batterie (il relache le relais de puissance).
 Le troisieme est une sorte d'acquittement de la commande d'arret. Je
 pense que l'interface de mon onduleur a ete concue pour etre connectee
 a des niveaux TTL, mais avec quelques resistances il peut etre connecte a
 un port serie. Il est branche de telle sorte qu'avec un port RS-232 on
 ne puisse utiliser les deux optocoupleurs de sortie; mais l'acquittement
 de la commande d'arret n'est pas vraiment necessaire. On peut se conten-
 ter de celui qui est important (Notez qu'il est possible de faire fumer
 la partie transistor des optocoupleurs avec des niveaux RS-232 si on
 le branche mal). ;-)
 J'esperais etre capable de le connecter a mon port de jeux inutilise,
 mais ce dernier n'a pas de sortie, n'est-ce pas ?
 Je vais probablement finir par mettre un port parallele supplementaire
 pour ca.
 Tous les onduleurs n'utilisent pas d'optocoupleurs, certains se contentent
 de simple relais, qui sont moins difficiles a connecter, mais bien sur,
 pas aussi `elegants'.>Quelqu'un a-t-il ecrit un paquetage qui surveille l'onduleur et effectue>un shutdown (ou similaire) lorsque le courant s'arrete ?
 SysVinit-2.4 (et probablement 2.5 aussi bien) a un demon `powerd' qui
 surveille le port serie en continu et previent init quand CD (Detection
 de porteuse) tombe. Init active ensuite un shutdown avec un delai. Si le
 courant revient apres quelques minutes, le shutdown est arrete. Tres beau.
 Le seul probleme que j'aie eu avec est qu'il ne dit pas a l'onduleur de
 s'arreter lorsque le shutdown est fini. Il attend simplement la avec une
 invite root. Je vais probablement ecrire un petit programme pour l'arreter>depuis /etc/brc. RSN.>    Colin Rafferty, Lehman Brothers <craffert@lehman.com> Hennus Bergman

8.12 TrippLite BC750LAN (Standby UPS)

Tom Webster, l'auteur du paquetage genpower, m'a envoyé des informations sur le TrippLite BC750LAN. Si vous avez l'un d'entre eux, c'est probablement le meilleur paquetage pour commencer.

Mais pour être exhaustif, voici le diagramme de brochage du câble (réalisé par tâtonnements, et sans documentation) :

 Onduleur              Systeme
 DB-25               DB-25
 1 <-------------->  1       Masse
 2 <-------------->  4       Coupure de secteur
 8 <-------------->  8       Circuit de detection
 3 <-------------->  2       Inverseur d'arret
 20 <--------------> 22       Circuit

8.13 APC

Si la pléthore de paquetages pour APC cités plus haut ne vous permettent pas de démarrer, il est possible que la section qui suit soit d'une certaine utilité.

Backup-UPS

Il semble qu'il y ait une certaine controverse sur la fiabilité des informations indiquées ici sur les APC Back-UPS, donc, soyez prudent. Je préface cette section avec un message d'avertissement que j'ai recu. Il peut ne pas prendre tout son sens tant que le reste de la section n'est pas lu, mais ainsi, au moins vous aves plus de chances de le voir. Et, à nouveau, comme je n'ai aucun onduleur APC, je ne peux vérifier la fiabilité d'aucun de ces messages.

Un message d'avertissement

Message de Marek Michalkiewicz sur le BUPS-HOWTO

(NdT : le texte qui suit a été reformaté. Le document d'origine comporte une copie de courrier électronique)
 :

Si vous voulez connecter un onduleur APC Back-UPS sur votre machine Linux, ce qui suit peut vous intéresser.

Il y a un bon BUPS-HOWTO qui décrit comment le faire. Mais il comporte un "bug".

Le signal RTS du port série est utilisé pour arrêter l'onduleur. Celui-ci ne s'arrêtera que s'il travaille sur batterie. Le manuel indique que le le signal d'arrêt doit durer au moins 0,5ms. Mais un temps inférieur est suffisant, au moins pour mon propre APC Back-UPS 600.

L'utilisation de RTS peut être dangereuse, car ce dernier est monté à l'ouverture du périphérique. Le programme backupsd le redescend ensuite, mais il reste haut un moment. Cela coupe le courant lors du premier lancement de backupsd s'il y a une coupure secteur à ce moment précis. Cela peut arriver par exemple si l'onduleur est éteint, et que le courant revienne seulement pour un moment.

Soit il faut lancer backupsd avant de monter les systèmes de fichiers en lecture/écriture, soit (de préférence) utiliser TX (broche 3) plutôt que RTS (broche 7) pour éteindre l'onduleur (la numérotation est pour un DB-9). On peut utiliser ioctl(fd, TCSBRKP, 10); pour monter TX pendant une seconde, par exemple. L'utilisation de TX doit etre plus sûre. Je posterai peut-être les diff si le temps me le permet...

BUPS-HOWTO

Luminated Software Group Présente

HOWTO utilisation d'onduleurs Back-UPS (d'APC) (pour protéger votre système Linux)

Version: 1.01 BETA

Document de : Christian G. Holtje Information sur le câblage et aide : Ben Galliart

Adaptation française : Bernard Choppy

Ce document est placé dans le Domaine Public à une condition. Celle-ci est que ce qui appartient a César revienne à César. Modifiez ceci autant que vous voulez, rappelez juste que nous avons travaillé dessus.

Attention !

Ni moi, ni aucun de ceux qui on écrit ou aidé à ce document, ne garantissons quoi que ce soit concernant ces textes/sources/indications. Si quoi que ce soit est endommagé, nous n'y sommes POUR RIEN ! Cela fonctionne POUR AUTANT QUE NOUS LE SACHIONS, mais nous pouvons avoir fait des erreurs. Donc, soyez prudent !

NdT : Le document d'origine contient des références de pièces détachees Radio-Shack, qui etaient distribuées par le réseau Tandy en France. Ce reseau n'existe plus, et les références ont donc été supprimées de la version française. Le lecteur néammoins intéressé pourra se reporter à la version anglaise du présent document.

Bien, vous venez juste d'acheter (ou vous allez le faire) un Back-UPS d'APC (d'autres modèles pourront peut-être bénéficier de ces informations, avec peu ou pas de modifications, mais nous ne savons pas). Vous avez jeté un coup d'oeil au prix du couple logiciel/câble Power-Chute, et n'êtes pas sûr que le jeu en vaille la chandelle. Bien, j'ai fait mon propre câble, et mon propre logiciel et je les utilise pour arrêter automatiquement mon système Linux lors d'une coupure secteur. Vous savez quoi ? Vous pouvez aussi !

*** Le Câble ***

C'était la partie la plus difficile à imaginer (je m'y connais peu en hardware, donc Ben a fait le plus gros du travail). Pour en fabriquer un, vous devez acheter ce qui suit chez votre marchand d'électronique du coin :

Il vous faut aussi, mais vous pourrez peut-etre l'emprunter :

Ok... Voici comment connecter le tout !

Ces diagrammes montrent le côté ARRIERE (celui où vous soudez les câbles sur les broches). Les lettres V, R et B représentent les couleurs des câbles que j'ai utilisés, et facilitent la distinction des lignes

(Note : j'utilise la numérotation standard RS-232 (pour autant qu'on puisse dire)
. Le manuel de l'APC utilise une numérotation différente. Ignorez-la ! Utilisez la nôtre... Je l'ai déjà changée pour vous !).

 ---------------------     Cote Male (vers l'onduleur)
 \  B   R  *  *  * /
 \  *  *  *  V  /
 ------------
 ---------------------     Cote femelle (vers le port COM)
 \  R   *  *  *  V /
 \  *  B  *  *  /
 ------------

Pour ceux qui préfèrent les chiffres :

 Male         Femelle
---------------------------------------
 1             7        Bleu
 2             1        Rouge
 9             5        Vert

---- Complément : Utilisation des broches RS-232 ! ---- Puisque nous avons eu à trouver cette information :

Depuis l'ARRIERE (côté soudure), les broches sont numérotées ainsi :

 ---------------------
 \  1   2  3  4  5 /
 \  6  7  8  9  /
 ------------

Les broches signifient

 Numero  Nom                     Abreviation (parfois prefixee par D)
 1       Detection de porteuse           CD
 2       Reception de donnees            RD
 3       Transmission de donnees         TD(?)
 4       Terminal de donnees pret        DTR
 5       Masse de signal                 Gnd
 6       Jeu de donnees pret             DSR
 7       Demande pour envoyer            RTS(?)
 8       Pret a envoyer                  CS
 9       Indicateur de sonnerie          RI

Ce que nous avons fait était la connexion de la ligne RS-232 de l'onduleur "Fail Output" sur CD, le châssis de l'onduleur sur Gnd, et l'entrée "Shut Down" sur RTS. Facile, maintenant qu'on vous le dit, non ?

Je n'ai aucune idée du comportement du logiciel ci-dessous, si vous achetez le câble d'APC. Il peut fonctionner, ou non.

*** Le Logiciel ***

J'utilise le paquetage SysVInit de Miquel van Smoorenburg pour Linux (voir à la fin pour emplacements, remerciements, adresses E-mail, etc.). Je ne sais ce qui doit être changé pour utiliser l'init de quelqu'un d'autre, mais je sais que ce code (qui suit) fonctionne avec celui de Miquel. Simplement ainsi je remercie comme je le dois. J'ai regardé dans le code de Miquel pour comprendre comment ioctl() fonctionnait. Si je n'avais pas eu cet exemple, j'aurais eu des problèmes. J'ai aussi utilisé la routine powerfail() (telle quelle, je crois), puisqu'elle doit interagir avec init, j'ai pensé qu'il devait savoir ça mieux que moi. Le fichier .c est à la fin de ce document, et nécessite seulement d'être copié/collé. Pour cela, supprimez simplement tout ce qui n'est pas du code. Ce document doit se terminer par la ligne /* Fin de Fichier */... Coupez le reste.

Ce programme peut, soit être lancé comme daemon pour contrôler l'état de l'onduleur et l'indiquer à init, soit être lancé pour envoyer la commande kill-power (coupure d'alimentation) à l'onduleur. L'alimentation ne sera coupée que s'il y a un problème secteur et que l'onduleur est sur batteries. Une fois le courant revenu, il se rallume.

Pour le lancer comme démon, entrez simplement :

backupsd /dev/backups

/dev/backups est un lien vers /dev/cua0 (COM 1, pour les DOSseurs) actuellement. La beauté du lien est que je n'ai qu'à le refaire si je passe sur COM 2 ou COM 3.

Ensuite, si le secteur s'arrête, init lancera les commandes de powerwait. Un exemple (qui vient de mon /etc/inittab) :

#Voici les actions de coupure de courant
pf::powerwait:/etc/rc.d/rc.power start
po::powerokwait:/etc/rc.d/rc.power stop

Powerwait sera lancé si le courant baisse, et powerokwait s'il revient.

Voici mon rc.power complet :


#! /bin/sh
#
# rc.power      Ce fichier est execute par init en cas de coupure de courant
#
# Version :     @(#)/etc/rc.d/rc.power   1.50    1994-08-10
#
# Auteur :      Christian Holtje, <docwhat@uiuc.edu>
#
 # Definit le chemin
 PATH=/sbin:/etc:/bin:/usr/bin:/sbin/dangerous
 # Regarde comment nous avons ete appele
 case "$1" in
 start)
 echo "Attention - probleme d'alimentation secteur." | wall
 # Sauvegarde le niveau de fonctionnement actuel
 ps | gawk '{ if (($5 == "init") && ($1 == "1")) print $6 }' \
 | cut -f2 -d[ | cut -f1 -d] \> /tmp/run.level.power
 /sbin/shutdown -h +1m
 ;;
 stop)
 echo "Alimentation secteur revenue." | wall
 echo "Tentative d'arret du shutdown." | wall
 shutdown -c
 ;;
 *)
 echo "Usage:  $0 [start|stop]"
 exit 1
 ;;
 esac

Pas mal, non ? En fait, il y a un petit problème, là... Je n'ai pas eu le temps de le trouver... S'il y a un gourou "sh" par ici...

J'ai laissé un petit détail de côté, c'est de faire couper l'alimentation par l'onduleur si le PC est arrêté courant coupé. Cela est réalisé en ajoutant la ligne suivante à la fin de votre script halt :

 /sbin/backupsd /dev/backups killpower

Cela va simplement couper l'alimentation si le secteur est coupé.

*** Tester le tout ***

C'est juste une petite section pour vous dire :

SOYEZ PRUDENT !

Je vous recommande la sauvegarde de vos partitions Linux, avec plusieurs sync avant de tester, et d'être prudent en général. Evidemment, je ne fais que vous le recommander. Je n'ai pas été prudent du tout, et j'ai eu à nettoyer ma partition plusieurs fois pendant les tests de ma configuration. Mais celle-ci fonctionne. :-)

*** Où l'obtenir ***

Le SysVInit de Miquel van Smoorenburg's peut se trouver sur : SysVinit-2.50.tgz

et une correction pour certains shell bash se trouve juste à côté : SysVinit-2.50.patch1

Pour ce qui est d'obtenir ce HOWTO, vous pouvez m'envoyer un E-mail, docwhat@uiuc.edu avec pour sujet :'request' et le mot-clef 'backups' dans le corps du message : Demande du HOWTO original (il est possible que j'automatise cela, et d'autres choses).

*** Section des remerciements qui sont dûs ***

Merci à :


/*  backupsd.c -- Simple daemon pour lire les signaux de coupure de
 *                courant d'un onduleur Back-UPS (d'APC).
 *
 *  Certaines parties proviennent du powerd.c de Miquel van Smoorenburg
 *  D'autres sont originales de Christian Holtje <docwhat@uiuc.edu> *  Je crois qu'on peut dire que c'est dans le Domaine Public, simplement
 *  n'oubliez pas de citer les auteurs originaux, la ou c'est necessaire.
 *
 *  Avertissement : Nous ne garantissons RIEN de ce logiciel, ni
 *                  n'assumons aucune responsabilité concernant son
 *                  utilisation, bonne ou mauvaise.
 */
#include <sys/types.h>
#include <sys/ioctl.h>
#include <fcntl.h>
#include <errno.h>
#include <stdlib.h>
#include <unistd.h>
#include <stdio.h>
#include <signal.h>
/* C'est le fichier necessaire pour SysVInit */
#define PWRSTAT         "/etc/powerstatus"
void powerfail(int fail);
/* Programme principal */
int main(int argc, char **argv)
{
 int fd;
 int killpwr_bit = TIOCM_RTS;
 int flags;
 int status, oldstat = -1;
 int count = 0;
 if (argc < 2) {
 fprintf(stderr, "Usage: %s <peripherique> [killpower]\n", argv[0]);
 exit(1);
 }
 /* Ouverture du port */
 if ((fd = open(argv[1], O_RDWR | O_NDELAY)) < 0) {
 fprintf(stderr, "%s : %s : %s\n", argv[0], argv[1], sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 }
 if ( argc>= 3  && (strcmp(argv[2], "killpower")==0) )
 {
 /* Coupons l'alimentation */
 fprintf(stderr, "%s : Tentative de coupure d'alimentation !\n",
 argv[0] );
 ioctl(fd, TIOCMBIS, &killpwr_bit);
 /* Hmmm... Si vous avez une coupure d'alimentation, */
 /* ce code ne sera jamais execute */
 exit(0);
 }
 else
 /* Puisqu'il ne faut pas couper l'alimentation, il faut restaurer */
 /* RTS (killpwr_bit) */
 ioctl(fd, TIOCMBIC, &killpwr_bit);
/* Passe en demon. */
 switch(fork()) {
 case 0: /* Je suis le fils */
 setsid();
 break;
 case -1: /* Passage demon manque */
 fprintf(stderr, "%s : fork impossible.\n", argv[0]);
 exit(1);
 default: /* Je suis le pere */
 exit(0);
 }
 /* Maintenant, on scrute la ligne DCD */
 while(1) {
 ioctl(fd, TIOCMGET, &flags);
 status = (flags & TIOCM_CD);
 /* Si DCD est monte, le secteur est coupe */
 if (oldstat == 0 && status != 0) {
 count++;
 if (count> 3) powerfail(0);
 else { sleep(1); continue; }
 }
 /* Si DCD est redescendu, le secteur est revenu */
 if (oldstat> 0 && status == 0) {
 count++;
 if (count> 3) powerfail(1);
 else { sleep(1); continue; }
 }
 /* Reinit du compteur, sauvegarde de l'etat et sleep 2 secondes */
 count = 0;
 oldstat = status;
 sleep(2);
 }
 /* Erreur ! (ne doit pas arriver) */
 return(1);
}
/* Signale a init que le courant est coupe ou revenu */
void powerfail(ok)
int ok;
{
 int fd;
 /* Cree le fichier necessaire a init pour shutdown/abandon */
 unlink(PWRSTAT);
 if ((fd = open(PWRSTAT, O_CREAT|O_WRONLY, 0644))>= 0) {
 if (ok)
 write(fd, "OK\n", 3);
 else
 write(fd, "FAIL\n", 5);
 close(fd);
 }
 kill(1, SIGPWR);
}
/* Fin de Fichier */

Autres informations

(NdT : Le document original comporte de nombreuses copies de courriers électroniques à ce point. Le traducteur s'est permis d'en réaliser une synthèse plus courte et, il l'espère, plus facile à utiliser)

Message de Jim Ockers du 12 janvier 1995 dans comp.os.linux.hardware :

Selon la base de connaissances (KnowledgeBase) de Microsoft, il semble que la broche 5 du connecteur des onduleurs APC Back-UPS et Smart-UPS (testé avec un Back-UPS 400 sous Windows NT) monte un signal "batterie faible" deux minutes au moins avant l'épuisement de la batterie.

Ce signal est au niveau "TTL collecteur ouvert", et peut être ramené aux niveaux RS-232 selon le schéma suivant :

 Broche 5                 Broche 8
 +---------+
 o------| 10 kOhm |-------o
 +---------+

Par ailleurs, le manuel de l'onduleur stipule que la broche commune à utiliser est la 4 (et non la 9, même si celles-ci sont branchées ensemble).

Message de Peter Kammer du 7 octobre 1996 :

Les schémas de brochage sont inversés en ce qui concerne les connecteurs mâles : en effet, les broches sont numérotées de manière inverse sur les connecteurs mâles et femelles (puisque leurs sens s'opposent lors du brancement). Il faut donc considérer que les schémas pour les connecteurs mâles sont vus côté extérieur et non côté intérieur (soudure), contrairement à ce qui est indiqué.

Par ailleurs, il existe un document de référence technique pour les onduleurs Back-UPS qui se trouve sur le site web d'APC.

Message de Troy Muller du 6 avril 1997 :

L'onduleur Back-UPS Pro 650 fonctionne avec le câble standard d'APC. La référence du câble est 940-023A et le logicel est Enhanced_APC_BackUPS. Ce logiciel envoit des messages globaux toutes les deux secondes, mais un eu de bidouillage de dowalll.c permet de limiter cette fonction.

APC Smart-UPS

De nombreuses personnes ont un APC Smart UPS. Il semble qu'il existe des paquetages pour utiliser ceux-ci en mode "intelligent" (voir les paquetages mentionnés plus haut Enhanced_APC_UPSD-v1.4.tar.gz, apcd-0.5.tar.gz et smupsd-0.7-1.i386.rpm décrits dans la section Logiciels). Je ne sais pas ce que vaut le support pour chacun d'eux. Il semble qu'APC continue à refuser de publier son protocole pour le mode "intelligent" sans un accord de non-diffusion, ainsi tout le monde a dû faire de la rétro-ingéniérie dessus.

Le consensus général est d'investr dans une gamme qui publie cette information, comme Best.

Une autre possibilité est d'utiliser la version du logiciel de contrôle d'onduleurs Powerchute d'APC pour SCO Unix via le paquetage de compatibilité iBCS. Clive A. Stubbings me dit que cela fonctionne bien après quelques ajustements du script d'installation. Il dit que le seul problème est que "l'interface graphique semble avoir des problèmes à contrôler des onduleurs à-travers le réseau".

Si vous possédez un APC Smart-UPS et que vous n'arriviez pas à le faire fonctionner en mode intelligent avec aucun de ces logiciels, vous pouvez malgré tout encore l'utiliser en mode bête. Les sections qui suivent détaillent cette procédure. J'ai reçu, en particulier, des messages concernant les modèles 600, 700 et 1400. Il vous faudra probablement bidouiller powerd.c comme indiqué dans la section Analyse de câbles et modification de powerd.c.

Message de Lam Dang du 19 août 1994 dans comp.os.lnux.misc :

Réalisation du câble pour un APC Smart-UPS modèle 600.

Le cable est a realiser entre un connecteur DB-9 femelle sur l'onduleur et un DB-25 male sur l'ordinateur. Le boitier du DB-25 est assez grand pour contenir un regulateur de tension et deux resistances. L'interface entre le connecteur de l'onduleur et celui du PC est ainsi :

 Onduleur (DB-9)         PC (DB-25)
 1 (Extinction)           20 (DTR)
 3 (Coupure de secteur)    5 (CTS)
 4 (Commun)                7 (GND)
 5 (Batterie faible)       8 (DCD)
 9 (Masse chassis)         1 (Chassis Ground)

Vous pouvez utiliser la broche 6 de l'onduleur au lieu de la broche 3 (elles sont inverses l'une de l'autre). La complication est de monter les broches collecteur ouvert 3 (ou 6) et 5 de l'onduleur.

Ce modèle APC fournit une sortie non regulée de 24 V continu sur la broche 8. La tension de sortie est disponible tout le temps (au moins un peu après que le signal de batterie faible soit monté). L'intensite est limitee a 40mA. Pour monter, la broche 8 est l'alimentation d'un régulateur de tension de +5V. La sortie de ce régulateur passe dans deux resistances de 4,7kohm. L'autre bout d'une resistance connecte les broches 3 (Coupure de courant) de l'onduleur et 5 du PC (CTS). Celle de l'autre resistance connecte les broches 5 de l'onduleur (Batterie faible) et 8 du PC (DCD). Les deux resistances consomment environ 2 mA lorsqu'elles sont a la masse.

Lorsque l'onduleur est alimenté, les broches 5 (CTS) et 8 (DCD) côté PC doivent être très proches de 5V, et monter la broche 20 pendant 5 secondes ne doit avoir aucun effet. Lorsque l'onduleur passe sur batteries, la broche 5 (CTS) doit tomber à 0V, la broche 8 (DCD) doit rester à l'identique à 5V, et monter la broche 20 (DTR) en court-circuitant les broches 8 et 20, par exemple, doit éteindre l'onduleur après environ 15 secondes.

Lorsque la diode "Low Battery" du panneau frontal s'allume, la broche 8 (DCD) doit descendre à 0V aussi.

Les tensions de l'interface onduleur sont NEGATIVES pour la coupure de secteur (sur la broche 3 de l'onduleur) et la batterie faible, et POSITIVE pour l'arrêt à distance. Les paramètres de ligne série comme la vitesse n'ont aucune importance.

Liste du materiel necessaire :

Et de plus :

APC Smart-UPS 700

Voici quelques détails sur le fonctionnement du modèle 700 en mode bête, qui présente une utilisation futée d'un transistor placé dans le câble qui éteint l'onduleur lorsque l'ordinateur est éteint.

From: Markus Eiden <Markus@eiden.de>
Sender: eiden@eiden.de
To: "Harvey J. Stein" <abel@netvision.net.il>
Subject: Re: APC Smart-UPS
Date: Sun, 30 Mar 1997 16:21:05 +0200

J'utilise un APC Smart-UPS 700 pour mon système Linux sur une carte ASUS.

Pour utiliser quelques possibilites de l'onduleur, il faut quatre choses :

1) faire un câble RS-232 avec une petite interface ; 2) le source du powerd du paquetage sysvinit (j'utilise la version 2.6  de Miquel van Smoorenburg). Il faut ensuite modifier ce powerd ; 3) changer /etc/inittab ; 4) faire un script qui lance certaines commandes si le courant est coupé ou si la batterie est faible.

Quelques possibilités :

Lorsque le secteur est coupé, un script est lancé et une entrée est faite dans syslog.

Si la batterie est faible, un autre script est lancé (qui arête l'ordinateur, évidemment) et une entrée est faite dans syslog.

Si l'ordinateur est arrêté et que le courant l'est aussi, l'onduleur sera arrêté à son tour.

1) D'abord le câble :

Si l'on jette un coup d'oeil à l'arrière de l'onduleur, on y trouve un connecteur femelle comme celui-ci :

 8             1: Eteint l'onduleur lorsque le courant est coupe
 et que la broche 1 est haute.
 X   X   X   X         3: Descend en cas de coupure de curant.
 X   X   X   X   X       4: Masse
 5: Descend en cas de baisse de la batterie.
 1       3   4   5       8: +24V

D'un autre côté, l'arrière du PC présente un connecteur mâle comme celui-ci :

 8       6         1: DCD
 X   X   X   X         4: DTR
 X   X   X   X   X       5: GND
 5   4           1       6: DSR
 8: CTS

Il faut réaliser l'interface suivant entre ces connecteurs :

 PC                                                           UPS
 #------------------  (8)
 |
 470 Ohm
 |
 #-----#-----#-----#-----#-----#----- ca. 9-12V
 |     |     |     |     |     |
 47    3.3   3.3   3.3   1     470
 kOhm  kOhm  kOhm  kOhm  kOhm  Ohm
 |     |     |     |     |     |
 (8) ------------------------#     |     |
 |     |     |           |     |
 (6) ------------#------------------------------------------- (5)
 |           |           |     |
 (1) ------------------#------------------------------------- (3)
 |                       |     |
 |                      C#------------------------- (1)
 |                      -|     |
 |                    B/       |
 (4) ------#-----12kOhm---------|        |
 \>E     |
 |       |
 (5)-----------------------------#-------#------------------- (4)

2) Le source de powerd

J'ai juste retouché très peu le source (donc c'est en fait celui de Miquel).

(a) Emet une "alerte" vers syslogd si la broche 8 du PC (DCD) est basse (c'est qu'alors, le câble n'est pas connecté) ;

(b) DCD descendu à zéro -> le courant est coupé -> appel de powerfail(0) -> envoi de INIT_CMD_POWERFAIL au processus init ;

(c) DCD remonté -> le courant est revenu -> appel de powerfail(1) -> envoi de INIT_CMD_POWEROK au processus init ;

(d) DSR et DCD descendus à zéro -> le courant est coupé et la batterie est faible > appel de powerfail(2) -> envoi de INIT_CMD_POWERFAILNOW au processus init.

Et voilà.

/*
 * powerd       Surveille la ligne DCD d'un port serie connecte a un
 *              onduleur. Si le courant est coupe, previent init.
 *              Si le courant revient, previent init encore.
 *              Tant que le courant est la, DCD doit etre "haut". Lorsque
 *              le courant est coupe, DCD doit descendre.
 *              Powerd maintient DTR haut, donc en branchant une resistance
 *              de 10 kOhm entre DCD et DTR, l'onduleur ou un simple relais
 *              peuvent descendre DCD à la masse.
 *              Il faut aussi brancher DSR et DTR ensemble. Ainsi, powerd
 *              peut controler ici et la que DSR soit haut, et il sait donc
 *              que l'onduleur est connecte !!
 *
 * Usage:       powerd /dev/cua4 (ou tout autre port serie).
 *
 * Auteur:      Miquel van Smoorenburg, <miquels@drinkel.cistron.nl>.
 *              Quelques changements mineurs de Markus Eiden, <Markus@Eiden.de> *              pour APC-Smart-UPS-powerd.
 *
 * Version:     1.31,  29-Feb-1996.
 *
 * Traduction:  Bernard Choppy (choppy@imaginet.fr)
 *
 *              Ce programme fut developpe initialement pour mon employeur
 *                      ** Cistron Electronics **
 *              qui a autorise la distribution de celui-ci pour un usage
 *              generalise.
 *
 *              Copyright 1991-1996 Cistron Electronics.
 *
 *
 *              This program is free software; you can redistribute it and/or
 *              modify it under the terms of the GNU General Public License
 *              as published by the Free Software Foundation; either version
 *              2 of the License, or (at your option) any later version.
 *
 *              Ce programme est un logiciel libre ; vous pouvez le diffuser
 *              et/ou modifier selon les termes de la GPL (GNU Public License)
 *              de la Free Software Foundation; au choix dans la version 2 de
 *              cette licence, ou (a votre choix) toute autre version.
 *
 *              Modifications mineures pour APC-powerd par Markus Eiden
 *              Markus@Eiden.de
 */
/* Utilisation de la nouvelle methode de communication avec init */
#define NEWINIT
#include <sys/types.h>
#include <sys/stat.h>
#include <sys/ioctl.h>
#include <fcntl.h>
#include <errno.h>
#include <stdlib.h>
#include <unistd.h>
#include <stdio.h>
#include <signal.h>
#include <syslog.h>
#include <string.h>
#include "paths.h"
#ifdef NEWINIT
#include "initreq.h"
#endif
#ifndef SIGPWR
#  define SIGPWR SIGUSR1
#endif
#ifdef NEWINIT
void alrm_handler()
{
}
#endif
/* Avise init du changement d'etat du courant */
void powerfail(ok)
int ok;
{
 int fd;
#ifdef NEWINIT
 struct init_request req;
 /* Remplissage de la structure de requete */
 memset(&req, 0, sizeof(req));
 req.magic = INIT_MAGIC;
 /* INIT_CMD_* sont definis dans initreq.h                 *
 * Jetez un coup d'oeil a init.c et /etc/inittab          *
 *                                                        *
 * ok=0 -> INIT_CMD_POWERFAIL      -> powerwait           *
 * ok=1 -> INIT_CMD_POWEROK        -> powerokwait         *
 * ok=2 -> INIT_CMD_POWERFAILNOW   -> powerfailnow        */
 switch (ok) {
 case 0 : req.cmd = INIT_CMD_POWERFAIL;
 /* Coupure -> alerte */
 break;
 case 1 : req.cmd = INIT_CMD_POWEROK;
 /* Retour du courant -> arrete l'alerte */
 break;
 case 2 : req.cmd = INIT_CMD_POWERFAILNOW;
 /* Coupure et batterie faible -> arret systeme */
 break;
 }
 /* Ouvre le fifo (avec timeout) */
 signal(SIGALRM, alrm_handler);
 alarm(3);
 if ((fd = open(INIT_FIFO, O_WRONLY))>= 0
 && write(fd, &req, sizeof(req)) == sizeof(req)) {
 close(fd);
 return;
 }
 /* On en revient a l'ancienne methode... */
#endif
 /* Creaton d'un fichier info pour init */
 unlink(PWRSTAT);
 if ((fd = open(PWRSTAT, O_CREAT|O_WRONLY, 0644))>= 0) {
 if (ok)
 write(fd, "OK\n", 3);
 else
 write(fd, "FAIL\n", 5);
 close(fd);
 }
 kill(1, SIGPWR);
}
/* Programme principal */
int main(int argc, char **argv)
{
 int fd;
 int dtr_bit = TIOCM_DTR;
 int flags;
 int status, oldstat = -1;
 int count = 0;
 int tries = 0;
 int powerfailed = 0;
 int rebootnow   = 0;
 if (argc < 2) {
 fprintf(stderr, "Usage: powerd <port>\n");
 exit(1);
 }
 /* Lancement de syslog */
 openlog("powerd", LOG_CONS|LOG_PERROR, LOG_DAEMON);
 /* Ouverture du port a surveiller */
 if ((fd = open(argv[1], O_RDWR | O_NDELAY)) < 0) {
 syslog(LOG_ERR, "%s: %s", argv[1], sys_errlist[errno]);
 closelog();
 exit(1);
 }
 /* Port ouvert, DTR doit etre haut. On le force tout de meme...*/
 /* Fonctionnement : Batterie faible -> Arret -> DTR descend -> *
 * transistor ouvert -> La broche d'arret onduleur monte ->    *
 * l'onduleur s'arrete apres 20 s environ. S'il y a une coupu- *
 * re et que l'ordinateur est eteint, l'onduleur s'arrete.     *
 * Si le courant revient, l'onduleur s'allume, l'ordinateur    *
 * demarre, et powerd est lance.                               *
 *                                                             */
 ioctl(fd, TIOCMBIS, &dtr_bit);
 /* Passe en daemon. */
 switch(fork()) {
 case 0: /* Fils */
 closelog();
 setsid();
 break;
 case -1: /* Erreur */
 syslog(LOG_ERR, "impossible de forker.");
 closelog();
 exit(1);
 default: /* Pere */
 closelog();
 exit(0);
 }
 /* Relance syslog. */
 openlog("powerd", LOG_CONS, LOG_DAEMON);
 syslog(LOG_INFO, "APCpowerd demarre...");
 /* On surveille DCD */
 while(1) {
 /* Lecture de l'etat. */
 ioctl(fd, TIOCMGET, &flags);
 /* Controle de connexion : CTS doit etre haut */
 tries = 0;
 /* TIOCM_*- Se reporter a  .../ams/termios.h */
 while((flags & TIOCM_CTS) == 0) {
 /* On continue a essayer, et alerte toutes les 2 minutes */
 if ((tries % 60) == 0)
 syslog(LOG_ALERT, "Onduleur non connecte");
 sleep(2);
 tries++;
 ioctl(fd, TIOCMGET, &flags);
 }
 if (tries> 0)
 syslog(LOG_ALERT, "Onduleur reconnecte");
 /* Calcule l'etat en cours */
 status = (flags & TIOCM_CAR);
 /* Si DCD est passe a zero, le courant a ete coupe */
 if (oldstat != 0 && status == 0) {
 count++;
 if (count> 3) {
 powerfailed = 1;
 powerfail(0);
 }
 else {
 sleep(1);
 continue;
 }
 }
 /* Si DCD remonte, le courant est revenu. */
 if (oldstat == 0 && status> 0) {
 count++;
 if (count> 3) {
 powerfailed = 0;
 /* eigentlich unnoetig: */
 rebootnow = 0;
 powerfail(1);
 }
 else {
 sleep(1);
 continue;
 }
 }
 /* Batterie faible et courant coupe ? */
 if (rebootnow==0)
 if (powerfailed==1)
 if ((flags & TIOCM_DSR) == 0)
 {
 rebootnow=1;
 powerfail(2);
 }
 /* Reinitialisation, stockage de l'etat et attente 2s. */
 count = 0;
 oldstat = status;
 sleep(2);
 }
 /* N'arrive jamais */
 return(0);
}

3) Modifier inittab

init reçoit les commandes INIT_CMD et lance les scripts idoines :

pf::powerwait:/sbin/init.d/powerfail    start
pn::powerfailnow:/sbin/init.d/powerfail now
po::powerokwait:/sbin/init.d/powerfail  stop

Ce qui signifie, par exemple : si le courant est coupé (powerwait, lancer le script /sbin/init.d/powerfail avec le paramètre "start".

4) Le script powerfail

#! /bin/sh
# Copyright (c) 1997 Markus Eiden, Markus@Eiden.de
#
case "$1" in
 start)
 echo "LE COURANT EST COUPE !" | wall
 logger "Coupure de courant"
 ;;
 now)
 echo "BATTERIE FAIBLE ! Arret systeme dans une minute" | wall
 logger "Batterie faible, arret systeme dans une minute"
 sync
 /sbin/shutdown -r -t 5 +1
 ;;
 stop)
 echo "LE COURANT EST REVENU !!" | wall
 logger "Courant retabli"
 /sbin/shutdown -c>/dev/null 2>/dev/null
 ;;
 *)
 echo "Usage: $0 {start|now|stop}"
 exit 1
 ;;
esac
exit 0

Eh bien, cela devrait être simple ;-)

Vous voilà prêt maintenant, mais restez prudent : cela fonctionne pour moi, mais je ne peux évidemment pas garantir que quoi que ce soit de cela fonctionne pour vous.

Un petit conseil pour finir : si /sbin/init.d/powerfail arrête votre PC, DTR descend, donc la broche d'arrêt (côté onduleur) monte. Dès cet instant, il faut entre 20 et 30 secondes à l'onduleur pour s'arrêter. C'est de votre responsabilité d'empêcher votre machine Linux de redémarrer durant ces 20 secondes (en particulier, de monter les volumes disque). Cela ne fut pas un problème pour mon système.

Quatre méthodes simples permettent d'empêcher Linux de démarrer rapidement :

  1. le BIOS doit réaliser certaines routines (comme identifier le nombre de pistes de votre lecteur de disquettes si vous en avez un) ;
  2. LILO peut être configuré pour attendre s'il est installé ;
  3. il peut ne rien y avoir à faire (comme dans mons cas) ;
  4. il est possible d'acheter plus de mémoire afin que le décompte dure 30 secondes. Cela doit correspondre environ à 1 024 Mo ;-).

APC Smart-UPS 1 400

Autre jour, autre APC. Voici pour le Smart-UPS 1 400, en mode bête.

From: "Slavik Terletsky" <ts@polynet.lviv.ua>
To: hjstein@math.huji.ac.il
Subject: my contribution to UPS HOWTO
Date: Mon, 27 Jan 1997 21:10:16 +0000

Daemon d'onduleur pour FreeBSD (2.1.5 - testé).

Schéma de branchement :

Onduleur (broche, nom)          PC (broche, nom)
----------------------          ---------------------
1 Arret>----------->   4 Terminal pret
2 Courant Coupe>----------->   8 Pret a emettre
4 Commun>----------->   5 Masse
5 Batterie faible>----------+>   1 Detection de porteuse
8 Batterie (+24V)>-|10kOhm|-+

Description

Usage: upsd <device> [wait [script]]
device  - device name upsd interacts thru (e.g. /dev/cuaa1)
wait    - time (secs) to wait before running script, (default value 0 sec).
script  - system shutdown script (default /etc/rc.shutdown).

Fonctionnement :

upsd enregistre tous les changements d'état de l'onduleur (courant présent ou absent, batterie faible ou bonne). Lorsque le courant est absent et que la batterie est faible, upsd active le signal d'arrêt de l'onduleur, attend le nombre de secondes indiqué sur la ligne de commande, et lance le script d'arrêt.

Exemple de script :

#!/bin/sh
# Le script est execute lorsque le systeme s'arrete
PATH=/sbin:/bin:/usr/sbin:/usr/bin
echo "ARRET IMMEDIAT DU SYSTEME" | wall
reboot

Source d'upsd :

/* daemon d'onduleur
 * Copyright 1997 Slavik Terletsky. All rights reserved.
 * Auteur: Slavik Terletsky <ts@polynet.lviv.ua> * Systeme: FreeBSD
 * Traduction: Bernard Choppy <choppy@imaginet.fr> */
#include <stdio.h>
#include <stdlib.h>
#include <signal.h>
#include <syslog.h>
#include <unistd.h>
#include <varargs.h>
#include <fcntl.h>
#include <errno.h>
#include <sys/uio.h>
#include <sys/types.h>
#include <sys/ioctl.h>
#include <sys/ttycom.h>
int status;
int wait = 0;
FILE *fd;
char *scr = "/etc/rc.shutdown";
char *idf = "/var/run/upsd.pid";
void upsterm();
void upsdown(int);
int main(int argc, char *argv[]) {
 int pd;
 int zero = 0;
 char d5, d6, d7;
 char low = 0;
 char pow = 1;
 /* controle des arguments */
 switch(argc) {
 case  4:
 scr = argv[3];
 case  3:
 wait = atoi(argv[2]);
 case  2:
 break;
 default:
 fprintf(stderr, "usage: %s <port> [temporisation [script]]\n", argv[0]);
 exit(1);
 }
 /* controle de l'existence du script */
 if(!(fd = fopen(scr, "r"))) {
 fprintf(stderr, "fopen: %s: %s\n", scr, sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 }
 fclose(fd);
 /* controle si upsd s'execute deja */
 if(fd = fopen(idf, "r")) {
 fprintf(stderr, "fopen: le fichier %s existe deja\n", idf);
 exit(1);
 }
 /* passe en daemon */
 switch(fork()) {
 case -1:       /* erreur */
 fprintf(stderr, "fork: %s\n", sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 case  0:       /* fils */
 break;
 default:       /* pere */
 exit(0);
 }
 /* sauvegarde du pid */
 if(!(fd = fopen(idf, "w"))) {
 fprintf(stderr, "fopen: %s: %s\n", idf, sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 }
 fprintf(fd, "%d\n", (int)getpid());
 fclose(fd);
 /* ouverture du port a surveiller */
 if((pd = open(argv[1], O_RDWR | O_NDELAY)) < 0) {
 fprintf(stderr, "open: %s: %s\n", argv[1], sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 }
 /* le daemon fonctionne */
 openlog("upsd", LOG_PID, LOG_DAEMON);
 syslog(LOG_INFO, "daemon demarre");
 /* reaction au signal */
 (void)signal(SIGTERM, upsterm);
 /* surveillance du port */
 while(1) {
 /* reinitialisation des bits */
 if(ioctl(pd, TIOCMSET, &zero) < 0) {
 fprintf(stderr, "ioctl: %s\n", sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 }
 /* lecture de l'etat du port */
 if(ioctl(pd, TIOCMGET, &status) < 0) {
 fprintf(stderr, "ioctl: %s\n", sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 }
 /* determination de l'etat */
 d5 = status & 0x20;
 d6 = status & 0x40;
 d7 = status & 0x80;
 /* courant present */
 if(!(d7 + d5)) {
 if(!pow) {
 syslog(LOG_CRIT, "courant present");
 pow = 1;
 }
 /* courant coupe */
 } else {
 if(pow) {
 syslog(LOG_CRIT, "courant coupe");
 pow = 0;
 }
 }
 /* batterie faible */
 if(!d6 && !low) {
 syslog(LOG_ALERT, "batterie faible");
 low = 1;
 /* arret onduleur */
 if(!pow) {
 upsdown(pd);
 }
 }
 /* batterie ok */
 if(d6 && low) {
 syslog(LOG_CRIT, "batterie ok");
 low = 0;
 }
 sleep(1);
 }
 /* jamais atteint */
 return 0;
}
void upsterm() {
 /* message de trace de fin */
 syslog(LOG_INFO, "arret du daemon");
 /* effacement du fichier de pid */
 unlink(idf);
 exit(0);
}
void upsdown(int pd) {
 /* message de trace d'arret */
 syslog(LOG_ALERT, "arret du systeme");
 /* effacement du fichier de pid */
 unlink(idf);
 /* mesure de securite : vidange des tampons d'ecriture */
 system("/bin/sync");
 system("/bin/sync");
 system("/bin/sync");
 /* arret de l'onduleur */
 status = TIOCM_DTR;
 if(ioctl(pd, TIOCMSET, &status) < 0) {
 fprintf(stderr, "ioctl: %s\n", sys_errlist[errno]);
 exit(1);
 }
 /* attente puis lancement du script */
 sleep(wait);
 system(scr);
}
# Slavik Terletsky      # University "Lvivska Poytechnika" #
# Network Administrator # mailto:ts@polynet.lviv.ua        #


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