4.3. Linux comme serveur de calcul

En général, cette machine est extrêmement stressée, notamment côté processeur et mémoire. Quelques fois, ceci s'accompagne de besoins en entrées/sorties intensifs. On dote donc fréquemment cette machine de processeurs haut de gamme (actuellement Pentium III Xeon) avec un cache de niveau 2 le plus grand possible (actuellement 2 Mo) Côté mémoire, on aura tendance à s'approcher du maximum possible, soit 4 Go. Pour ce type de serveur, on aura intérêt à adapter le swap de façon à couvrir tous les besoins en mémoire requis par les codes de calcul à exécuter. Il n'y a souvent pas de contrainte spécifique sur les performances réseau, sauf en cas de cluster de noeuds de calcul, auquel cas on peut envisager d'équiper les machines de cartes 100 Mbit/s avec un commutateur entre-elles, voire de produits Myrinet, Dolphin ou Gigabit. Typiquement un LP1000 2*PIII 1.4GHz 1 Go/2*9Go est la cible de ce type de serveur. Le choix est extrêmement variable en fonction de la nature des calculs à effectuer. On remarquera qu'il existe des processeurs, tels que le PA-Risc, beaucoup plus performants en calcul flottant que les processeurs Intel du moment (jusqu'à un facteur 6). La nouvelle famille IA-64 Itanium semble aussi apporter un meilleur rapport performance/prix pour cet environnement.

Ce n'est néanmoins pas la seule approche comme montré par le projet i-cluster. Cf: http://www.hpl.hp.com/techreports/2001/HPL-2001-206.html

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Generated: 2007-01-26 18:01:40