Linux utilise les composants d'un PC plus efficacement que MS-DOS, Windows ou NT, et est donc moins tol�rant vis-�-vis des mat�riels mal configur�s. Il y a un minimum de choses � faire avant de commencer pour diminuer les risques d'�tre arr�t� par ce genre de probl�mes.
Tout d'abord, r�cup�rez toutes les documentations que vous poss�dez sur votre mat�riel -- carte m�re, carte vid�o, �cran, modem, etc. -- et gardez-les � port�e de main.
Puis, rassemblez les informations d�taill�es sur votre configuration mat�rielle. Une fa�on de r�aliser cela facilement, si vous disposez de MS-DOS 5.0 ou sup�rieur, est d'imprimer un rapport en utilisant l'utilitaire de diagnostic ��msd.exe�� de Microsoft (vous pouvez ignorer les parties concernant les programmes r�sidents, la carte m�moire, les cha�nes d'environnement et la version du syst�me). Entre autres choses, ceci vous garantit une information compl�te et correcte sur votre carte graphique et le type de votre souris, ce qui sera utile lors de la configuration de X.
Enfin, v�rifiez que votre machine ne pose pas de probl�mes de configuration lors de la reconnaissance du mat�riel, ce qui pourrait causer un bloquage irr�m�diable pendant l'installation de Linux.
Un syst�me DOS/Windows peut utiliser un (des) disque(s) dur(s) et un CD-ROM IDE m�me si les jumpers ma�tre/esclave ne sont pas correctement positionn�s sur ces disques. Linux ne fonctionne pas ainsi. En cas de doute, v�rifiez vos jumpers ma�tre/esclave !
Est-ce que l'un de vos p�riph�riques ne poss�de ni jumper, ni m�moire de configuration non volatile ? Si c'est le cas, vous pouvez avoir besoin d'une initialisation au d�marrage via un utilitaire MS-DOS pour d�marrer, et il peut �tre difficilement accessible par Linux. Les CD-ROMs, les cartes sons, les cartes Ethernet et les lecteurs de bande de bas de gamme peuvent avoir ce probl�me. Vous pourrez peut-�tre contourner le probl�me au moyen de param�tres donn�s � l'invite du d�marrage ; lisez le � Linux Boot Prompt HOWTO � pour les d�tails.
Certains syst�mes d'exploitation permettent � une souris de type bus de partager une IRQ avec d'autres dispositifs. Linux ne le permet pas; en fait, ce genre de choses peut entra�ner le bloquage de votre machine. Si vous utilisez une souris de type bus, lisez le � Linux Bus Mouse HOWTO �, pour les d�tails.
Si possible, r�cup�rez le num�ro de t�l�phone d'un utilisateur Linux exp�riment� que vous pourrez appeler en cas d'urgence. Neuf fois sur dix vous n'en aurez pas besoin, mais c'est rassurant de l'avoir.
�valuez le temps n�cessaire � l'installation. Il sera d'� peu pr�s une heure sur un syst�me vierge ou converti en tout Linux, ou jusqu'� trois heures pour un syst�me ��dual-boot�� (ceux-ci ont un taux de mauvais d�marrage et de plantage bien plus �lev�).
(Cette �tape n'est n�cessaire que dans le cas o� vous ne pouvez pas ��booter�� � partir du CD-ROM).
Votre CD-ROM Linux peut contenir des aides � l'installation qui vous guideront de fa�on interactive pendant le processus de cr�ation des disquettes de ��boot��, de ��root�� et de r�cup�ration. Ce peut �tre un programme d'installation MS-DOS (comme le programme redhat.exe de Red Hat), un script Unix, ou les deux.
Si vous avez un tel programme et que vous pouvez l'utiliser, lisez le reste de cette section seulement pour information. Lancez le programme pour r�aliser l'installation -- ses auteurs connaissent certainement mieux les sp�cificit�s de la distribution que moi, et vous �viterez de nombreuses �tapes manuelles sujettes aux erreurs.
Des informations plus d�taill�es sur la fa�on de r�aliser les disquettes de ��boot�� et de ��root�� se trouvent dans le � Linux Bootdisk HOWTO � .
Votre premi�re �tape sera de choisir une image de disquette de ��boot�� convenant � votre mat�riel. Si vous devez le faire manuellement, vous constaterez g�n�ralement que soit (a) les images de ��boot�� sur votre CD-ROM portent un nom qui vous aidera � trouver celle qui convient, soit (b) il y a un fichier index d�crivant chaque image.
Puis, vous devrez cr�er des disquettes � partir de l'image ��boot�� que vous avez choisie, et �ventuellement � partir des images ��rescue��. C'est l� que le programme MS-DOS RAWRITE.EXE entre en jeu.
Ensuite, vous devrez avoir deux ou trois disquettes haute densit� format�es MS-DOS. (Elles doivent �tre du m�me type ; si le lecteur de disquettes sur lequel vous d�marrez est un lecteur 3.5" vos disquettes doivent toutes �tre des disquettes haute densit� de 3.5".) Vous utiliserez RAWRITE.EXE pour copier les images de ��boot�� et de ��root�� sur les disquettes.
Appelez-le sans param�tre, de la fa�on suivante :
C:\> RAWRITE |
R�pondez aux questions concernant le nom du fichier � copier et la disquette de destination (A:, par exemple). RAWRITE copiera le fichier, bloc par bloc, directement sur la disquette. Utilisez aussi RAWRITE pour l'image de la disquette ��root�� (COLOR144, par exemple). Quand c'est fait, vous avez deux disquettes : l'une est la disquette ��boot��, l'autre la disquette ��root��. Ces deux disquettes ne sont plus lisibles par MS-DOS (dans un certain sens, ce sont des disquettes ��format�es Linux��).
Vous pouvez utiliser les commandes dd(1) sur un syst�me UNIX pour faire la m�me chose. (Pour cela, vous aurez besoin d'une station de travail UNIX disposant d'un lecteur de disquettes, bien s�r.) Par exemple, sur une station de travail Sun, avec un lecteur de disquette pilot� par /dev/rfd0, vous pouvez utiliser la commande :
$ dd if=bare of=/dev/rfd0 obs=18k |
Sur certaines stations de travail (celles de Sun, par exemple), vous devrez fournir en param�tre la bonne taille de bloc de sortie (le param�tre ��obs��) ou bien la commande �chouera. Si vous rencontrez des probl�mes, la page du manuel sur dd(1) peut s'av�rer instructive.
Assurez-vous d'utiliser des disquettes neuves et sans erreur. Les disquettes ne doivent pas avoir de blocs d�fectueux.
Vous n'avez pas besoin de faire tourner Linux ou MS-DOS pour installer Linux. Cependant, cela facilite la cr�ation des disquettes de ��boot�� et de ��root�� � partir de votre CD-ROM. Si vous n'avez pas de syst�me d'exploitation install� sur votre machine, vous pouvez utiliser le Linux ou le MS-DOS de quelqu'un d'autre juste pour cr�er les disquettes, et installer � partir de l�.
Sur beaucoup de syst�mes, le disque dur est d�j� consacr� � des partitions MS-DOS, OS/2, etc. Vous devez modifier la taille de ces partitions pour faire de la place � Linux. Si vous comptez avoir un syst�me ��dual boot��, il vous est vivement conseill� de lire un, ou plusieurs, des mini-HOWTO suivants qui d�crivent certaines configurations ��dual boot��. (NdT : Les traductions fran�aises de ces documents se trouvent sur www.traduc.org).
M�me s'ils ne sont pas directement applicables � votre syst�me, ils vous aideront � comprendre tout ce qui est mis en jeu.
![]() | Certains Linux peuvent s'installer dans un r�pertoire de votre partition MS-DOS. (Ce qui n'est pas la m�me chose qu'installer Linux � partir d'une partition MS-DOS). Vous utiliserez alors le syst�me de fichiers ��UMSDOS�� qui vous permet de traiter un r�pertoire de votre partition MS-DOS comme un syst�me de fichiers Linux. Vous n'aurez donc pas besoin de repartitionner votre disque dur. |
Je ne recommande cette m�thode que dans le cas o� votre disque a d�j� quatre partitions (c'est le maximum pour DOS) et qu'un repartionnement serait probl�matique (il ralentirait Linux � cause du surco�t engendr� par la traduction des noms de fichiers). Une autre raison d'utiliser ��UMSDOS�� est que cela permet d'essayer Linux avant de repartitionner. Cependant, dans la majeure partie des cas, vous devrez repartitionner votre disque comme cela est d�crit ici. Si vous avez l'intention d'utiliser ��UMSDOS��, vous devrez vous d�brouiller par vous-m�me -- ce type d'installation n'est pas d�crit ici. A partir de maintenant, nous consid�rons que vous n'utilisez PAS ��UMSDOS��, et que vous devez repartitionner votre disque dur.
Une partition est simplement une section du disque dur, r�serv�e pour un syst�me d'exploitation particulier. Si vous n'avez que MS-DOS install�, votre disque dur n'a probablement qu'une seule partition qui lui est enti�rement consacr�e. Pour utiliser Linux, il faut repartitionner le disque afin d'avoir une partition pour MS-DOS, et une (ou plusieurs) pour Linux.
Il y a trois types de partitions : primaire, �tendue, et logique. Sans entrer dans les d�tails, les partitions primaires correspondent aux quatre partitions principales de votre disque. Cependant, si vous d�sirez avoir plus de quatre partitions par disque, vous devez cr�er une partition �tendue qui peut contenir plusieurs partitions logiques. On ne stocke pas les donn�es directement sur une partition �tendue -- celle-ci ne sert qu'� contenir les partitions logiques. Les donn�es ne sont stock�es que sur des partitions primaires ou logiques.
Autrement dit, la plupart des gens n'utilisent que des partitions primaires. Cependant, si vous avez besoin de plus de quatre partitions sur un disque, vous devrez cr�er une partition �tendue. Les partitions logiques seront ensuite cr��es dans la partition �tendue et vous aurez alors plus de quatre partitions par disque.
Notez aussi que vous pouvez facilement installer Linux sur le second disque de votre machine (D: sous MS-DOS). Il suffit de pr�ciser le nom du p�riph�rique appropri� lors de la cr�ation des partitions Linux. Ceci est d�crit en d�tail plus loin.
Revenons au repartitionnement du disque. Le probl�me avec le changement de taille des partitions est qu'il n'y a pas de moyen de le faire sans d�truire les donn�es stock�es dans ces partitions. Aujourd'hui, il existe des utilitaires de partitionnement permettant de modifier la taille sans perte de donn�es ; ils connaissent la structure des syst�mes de fichiers, peuvent trouver la place libre sur un syst�me de fichier, et peuvent d�placer les donn�es sur la partition pour pouvoir faire de la place l� o� c'est n�cessaire, pour qu'une modification de taille soit effectu�e correctement. Je sugg�re quand m�me d'effectuer une sauvegarde compl�te de votre syst�me avant de repartitionner, en cas d'erreur du programme ou d'erreur humaine.
Lorsque vous �tes sous Linux, � GNU parted � vous permet de cr�er, de d�truire, de redimensionner et de copier des partitions. Il supporte les syst�mes de fichier ext2, FAT16 et FAT32, et les partitions swap Linux ; il reconna�t �galement les disques MS-DOS. ��parted�� est utile pour faire de la place pour les nouveaux syst�mes d'exploitation, pour r�organiser l'occupation du disque, pour copier des donn�es entre disques et pour r�aliser des images de disques. Il est de conception relativement r�cente, mais a la r�putation de bien fonctionner sans provoquer de pertes de donn�es.
Il existe une programme MS-DOS appel� FIPSqui permet de repartitionner un disque sans d�truire les donn�es. Avec ce programme, un optimiseur disque (comme Norton Speed Disk), et un peu de chance, vous devriez pouvoir changer la taille de vos partitions MS-DOS sans perdre les donn�es qui s'y trouvent.
La m�thode de redimensionnement plus ancienne, si vous ne poss�dez pas l'un de ces �diteurs de partition, consiste � d�truire la ou les partitions, et � en recr�er avec des tailles plus petites. Si vous utilisez cette m�thode, vous devez absolument faire une sauvegarde pour conserver toutes vos donn�es.
La m�thode classique pour modifier les partitions est d'utiliser le programme FDISK. Par exemple, supposons que vous ayez un disque dur de 80 Mo enti�rement d�di� � MS-DOS. Vous voulez le couper en deux -- 40 Mo pour MS-DOS et 40 Mo pour Linux. Pour ce faire, lancez FDISK sous MS-DOS, d�truisez la partition MS-DOS de 80 Mo, et recr�ez une partition MS-DOS de 40 Mo � la place. Vous pouvez alors formater la nouvelle partition et r�installer vos programmes MS-DOS � partir des sauvegardes. 40 Mo sur le disque sont inoccup�s. Plus tard, vous cr�erez des partitions Linux sur cette portion inutilis�e du disque.
En r�sum�, pour modifier la taille de vos partitions MS-DOS avec FDISK, vous devez :
Faire une sauvegarde compl�te de votre syst�me.
Cr�er une disquette syst�me MS-DOS avec une commande comme :
FORMAT /S A: |
Red�marrer votre ordinateur � partir de cette disquette.
Lancer FDISK, en lui pr�cisant �ventuellement le disque � modifier (C: ou D:, par exemple).
Utiliser les options du menu de FDISK afin de d�truire les partitions dont vous voulez changer la taille. Cette op�ration d�truira toutes les donn�es de ces partitions.
Utiliser les options du menu de FDISK pour recr�er ces partitions avec des tailles inf�rieures.
Quitter FDISK et reformater les nouvelles partitions avec la commande FORMAT.
Restaurer les fichiers originaux � partir de la sauvegarde.
Notez que le FDISK de MS-DOS vous permettra de cr�er un ��disque DOS logique��. Un disque DOS logique est simplement une partition logique sur votre disque dur. Vous pouvez installer Linux sur une partition logique, mais ne la cr�ez pas avec le programme FDISK de MS-DOS. Ainsi, si vous utilisez actuellement un disque DOS logique, et que vous voulez installer Linux � sa place, vous devez d�truire le disque logique avec le FDISK de MS-DOS, et (plus tard) cr�er une partition logique pour mettre Linux � sa place.
Le m�canisme utilis� par OS/2 et d'autres syst�mes d'exploitation est similaire. Lisez la documentation de ces syst�mes pour obtenir les d�tails.
Apr�s avoir repartitionn� votre disque, vous devez cr�er des partitions pour Linux. Avant d'expliquer comment faire, nous allons parler des partitions et des syst�mes de fichiers sous Linux.
Linux demande au moins une partition, pour le syst�me de fichier racine qui contiendra le noyau Linux.
Vous pouvez vous repr�senter un syst�me de fichiers comme une partition format�e pour Linux. Les syst�mes de fichiers servent � stocker les fichiers. Chaque syst�me doit avoir au moins un syst�me de fichiers racine. Cependant, de nombreux utilisateurs pr�f�rent utiliser plusieurs syst�mes de fichiers -- un pour chaque partie importante de l'arborescence des r�pertoires. Par exemple, vous pouvez cr�er un syst�me de fichiers s�par� pour y stocker tous les fichiers se trouvant sous le r�pertoire /usr. (Notez que sur les syst�mes UNIX, ce sont les ��/�� qui d�limitent les r�pertoires et non les '\' comme sous MS-DOS). En ce cas, vous aurez un syst�me de fichiers racine et un syst�me de fichiers /usr.
Chaque syst�me de fichiers n�cessite sa propre partition. Par cons�quent, si vous utilisez les syst�mes de fichiers racine et /usr, vous devrez cr�er deux partitions Linux.
De plus, beaucoup d'utilisateurs cr�ent une partition de swap, utilis�e pour la m�moire virtuelle. Si vous avez, disons, 4 Mo de m�moire install�s sur votre machine, et une partition de swap de 10 Mo, pour Linux vous aurez 14 Mo de m�moire virtuelle.
Lorsqu'il utilise l'espace de swap, Linux d�place les pages m�moire inutilis�es pour les mettre sur le disque, ce qui permet d'ex�cuter plus d'applications en m�me temps sur votre syst�me. Cependant, ce d�placement est lent, et ne peut remplacer la m�moire physique r�elle. Les applications qui n�cessitent beaucoup de m�moire (comme X-Window) utilisent souvent un espace de swap lorsqu'ils n'ont pas assez de m�moire physique.
Presque tous les utilisateurs de Linux emploient une partition de swap. Si vous avez 4 Mo de m�moire voire moins, une partition de swap est n�cessaire pour installer Linux. De toutes fa�ons, il est fortement recommand� d'avoir une partition de swap, sauf si vous disposez de beaucoup de RAM physique.
La taille de votre partition de swap d�pend de vos besoins en m�moire virtuelle. On conseille souvent d'avoir au moins 16 Mo de m�moire virtuelle�: par cons�quent, si vous avez 8 Mo de RAM physique, vous cr�erez une partition de swap de 8 Mo. Notez que la taille maximale des partitions de swap d�pend de la plateforme; lisez le Partition-HOWTO si vous voulez cr�er une partition de swap de taille sup�rieure � 1 Go.
Vous trouverez plus d'informations sur la th�orie de la configuration de l'espace de swap et sur le partitionnement des disques dans le Linux Partition mini-HOWTO.
Note : Il est possible, bien qu'un peu d�licat, de partager les partitions de swap entre Linux et Windows 95 sur un syst�me ��dual boot��. Pour les d�tails, consultez le Linux Swap Space Mini-HOWTO.
Remarque #1 : Si vous avez un disque EIDE avec une partition d�passant 504 Mo, votre BIOS peut ne pas vous permettre de d�marrer un syst�me Linux qui y serait install�. Par cons�quent, mettez votre partition racine sous ces 504 Mo. Il ne devrait pas y avoir de probl�mes avec les disques SCSI qui ont g�n�ralement leur propre BIOS disque. Pour les d�tails techniques, consultez le Large Disk mini-HOWTO.
Remarque #2 : Vous m�langez les disques IDE et SCSI ? Alors attention. Votre BIOS ne vous permettra peut-�tre pas de d�marrer directement � partir d'un disque SCSI.
A c�t� de vos partitions racine et de swap, vous cr�erez une ou plusieurs partitions pour y mettre vos programmes et les r�pertoires d'accueil des utilisateurs.
Bien qu'en th�orie vous puissiez tout faire marcher avec une seule grosse partition, presque personne ne le fait. Disposer de plusieurs partitions a de nombreux avantages :
souvent, cela diminue le temps n�cessaire aux v�rifications des syst�mes de fichiers qui sont effectu�es au d�marrage ;
les fichiers ne peuvent grandir au del� des fronti�res de partitions. En cons�quence, vous pouvez utiliser ces fronti�res de partition comme des protections contre les programmes (comme les news Usenet) qui voudraient consommer d'�normes quantit�s de disque, afin de les emp�cher de surpeupler l'espace disque n�cessaire � votre noyau et au reste de vos applications ;
si jamais vous avez un probl�me sur votre disque, formater et r�cup�rer une seule partition est une op�ration moins p�nible que d'avoir � tout refaire en partant de z�ro.
Sur les disques actuels, une bonne configuration de base consiste en une petite partition racine (moins de 80 Mo), une partition /usr moyenne (environ jusqu'� 300 Mo) pour contenir les logiciels syst�mes, et une partition /home occupant le reste de l'espace disque disponible pour les r�pertoires utilisateurs.
Vous pouvez faire des choses plus �labor�es. Par exemple, si vous savez que vous allez utiliser les forums Usenet, vous pouvez leur attribuer une partition qui leur sera d�di�e afin de contr�ler leur occupation disque maximale, ou cr�er une partition /var regroupant les fichiers du courrier, des news, et les fichiers temporaires. Mais, � l'heure des disques de tr�s grandes capacit�s et tr�s peu chers, ces complications semblent de moins en moins n�cessaires pour les premi�res installations Linux. Pour votre premier essai, surtout, restez simple.
La premi�re �tape consiste � lancer la disquette de boot que vous avez cr��e. Normalement, tout devrait se passer sans probl�me ; le prompt de d�marrage du noyau devrait se terminer automatiquement apr�s 10 secondes. Normalement, c'est ainsi que vous d�marrerez � partir d'un disque IDE.
Voil� ce qui se passe r�ellement : la disquette de boot fournit un syst�me d'exploitation miniature qui (parce que le disque dur n'est pas pr�t) utilise une partie de votre m�moire vive comme disque virtuel (appel�e, tout � fait logiquement, ��ramdisk��).
La disquette de boot d�pose dans le ��ramdisk�� un petit ensemble de fichiers et d'outils d'installation que vous utiliserez pour pr�parer votre disque dur et y installer un syst�me Linux � partir de votre CD-ROM.
(Autrefois cela se passait en deux temps, en faisant appel � une seconde disquette appel�e ��root disk�� (disquette root) ; ceci a chang� lorsque les modules noyau sont apparus).
En donnant certaines options � la suite du nom du noyau, vous pouvez pr�ciser diff�rents param�tres mat�riels, comme l'IRQ et l'adresse de votre contr�leur SCSI, ou la g�om�trie du disque, avant de lancer le noyau Linux. Ce sera peut-�tre n�cessaire si Linux ne d�tecte pas votre contr�leur SCSI ou la g�om�trie de votre disque, par exemple.
Notamment, de nombreux contr�leurs SCSI n�cessitent de sp�cifier l'adresse du port et l'IRQ au moment du d�marrage. De m�me, les machines PS/1, ThinkPad, et ValuePoint d'IBM ne m�morisent pas la g�om�trie des disques dans la CMOS, et vous devrez alors la sp�cifier au d�marrage. (Plus tard, vous saurez configurer votre syst�me afin qu'il fournisse lui-m�me ces param�tres.)
Faites attention aux messages qui s'affichent lors du d�marrage du syst�me. Ils �num�reront et d�criront le mat�riel que votre installation Linux a d�tect�. Notamment, si vous avez un contr�leur SCSI, vous devriez voir une liste des h�tes SCSI d�tect�s. Si vous voyez le message
SCSI: 0 hosts |
cela veut dire que votre contr�leur SCSI n'a pas �t� reconnu, et que vous devez vous poser la question de savoir comment informer le noyau de son emplacement.
Le syst�me affichera aussi des informations sur les partitions et les p�riph�riques d�tect�s. Si l'une de ces informations n'est pas correcte, ou manque, vous devrez provoquer une d�tection du mat�riel.
Si tout va bien et que votre mat�riel semble avoir �t� reconnu, vous pouvez passer � la section suivante, ��Utiliser la disquette root��.
Pour forcer la d�tection de votre mat�riel, vous devez entrer les param�tres corrects au prompt du d�marrage en utilisant la syntaxe suivante :
linux <param�tres...> |
Un bon nombre de param�tres sont disponibles ; nous donnons ci-dessous la liste des plus courants. Les disquettes de boot Linux r�centes vous permettront, le plus souvent, de consulter un �cran d'aide d�crivant ceux-ci avant de d�marrer.
hd=cylindres,t�tes,secteurs : pr�cise la g�om�trie du disque dur. N�cessaire pour des machines comme le PS/1, ValuePoint, et ThinkPad d'IBM. Par exemple, si votre disque dur a 683 cylindres, 16 t�tes et 32 secteurs par piste, entrez :
linux hd=683,16,32 |
tmc8xx=memaddr,irq : pr�cise l'adresse et l'IRQ pour les contr�leurs SCSI TMC-8xx de Future Domain. Par exemple :
linux tmc8xx=0xca000,5 |
Notez que le pr�fixe 0x doit �tre utilis� pour les valeurs exprim�es en hexad�cimal. Ceci est vrai pour toutes les options suivantes.
st0x=memaddr,irq : pr�cise l'adresse et l'IRQ pour les contr�leurs STO2 de Seagate.
t128=memaddr,irq : pr�cise l'adresse et l'IRQ pour les contr�leurs T128B de Trantor.
ncr5380=port,irq,dma :pr�cise le port, l'IRQ, et le canal DMA pour les contr�leurs NCR5380 g�n�riques.
aha152x=port,irq,scsi_id,1 Pr�cise le port, l'IRQ et l'identificateur SCSI pour les contr�leurs AIC-6260. Ceci s'applique aux contr�leurs Adaptec 1510, 152x, et Soundblaster-SCSI.
Si vous avez des questions sur ces options de d�marrage, lisez le SCSI HOWTO, disponible sur tous les sites archives FTP Linux (NdT : Une version fran�aise se trouve, comme pour tous les autres HOWTO traduits sur www.traduc.org. Ce document explique la compatibilit� Linux et le SCSI bien plus en d�tail.
Apr�s l'installation, toutes les versions r�centes de Linux d�marrent en lan�ant un programme d'installation fen�tr� qui vous guide de fa�on interactive � travers ces �tapes en vous fournissant un maximum d'aide.
Vous aurez s�rement la possibilit� de configurer X, ainsi le programme d'installation pourra �tre graphique. Si vous choisissez cette fa�on de faire, le programme vous questionnera sur votre souris et votre type d'�cran avant de commencer l'installation proprement dite. Lorsque l'installation de Linux aura �t� r�alis�e, cette configuration sera sauvegard�e. Vous pourrez affiner le fonctionnement de votre �cran plus tard, par cons�quent, lors de cette �tape, vous pouvez commencer avec un mode SVGA 640x480 de base.
X n'est pas n�cessaire pour l'installation, mais (en supposant que l'on sache configurer la souris et l'�cran), beaucoup de gens trouvent l'interface graphique plus facile � utiliser. De toutes fa�ons, vous serez amen�s � installer X, donc le faire d�s le d�but est une chose plut�t sens�e.
Suivez simplement les indications du programme. Elles vous guideront � travers les �tapes n�cessaires � la pr�paration du disque, � la cr�ation des comptes utilisateurs et � l'installation des paquetages � partir du CD-ROM.
Dans ce qui suit, nous d�crirons quelques parties �pineuses de l'installation comme si vous les r�alisiez � la main. Ceci devrait vous aider � comprendre ce que fait le programme d'installation, et pourquoi.
Votre premi�re �tape d'installation, une fois que la disquette root Linux a �t� lanc�e, sera de cr�er ou d'�diter les tables de partitions de vos disques. M�me si vous avez d�j� utilis� FDISK pour configurer vos partitions, vous devez revenir � la table des partitions et rajouter des informations sp�cifiques � Linux.
Pour cr�er ou �diter des partitions Linux, nous utiliserons la version Linux du programme fdisk, ou sa version orient�e �cran cfdisk. Notez que l'argument qui doit �tre donn� � fdisk doit �tre le p�riph�rique correspondant � la totalit� du disque (par exemple /dev/sda) et non le nom de l'une de ses partitions (comme /dev/sda1).
En g�n�ral, le programme d'installation recherchera une table des partitions d�j� existante et proposera de lancer fdisk ou cfdisk sur elle pour vous. Des deux programmes, cfdisk est vraiment le plus facile � utiliser, mais ses versions actuelles sont aussi moins tol�rantes vis-�-vis d'une table de partitions inexistante ou mal faite.
Par cons�quent, vous pouvez (surtout si vous faites une installation sur du mat�riel vierge) devoir commencer avec fdisk afin de vous placer dans une situation que cfdisk saura g�rer. Essayez de lancer cfdisk ; s'il y a des probl�mes, lancez fdisk. (Une bonne fa�on de proc�der, si vous cr�ez un syst�me tout Linux et que cfdisk provoque des erreurs, est d'utiliser fdisk pour d�truire toutes les partitions existantes et de relancer cfdisk pour �diter la table vide.)
Quelques remarques sur fdisk et cfdisk : les deux programmes prennent en param�tre le nom du disque sur lequel vous souhaitez cr�er les partitions Linux. Les noms des pilotes de disques durs sont :
/dev/hda Premier disque IDE
/dev/hdb Second disque IDE
/dev/sda Premier disque SCSI
/dev/sdb Second disque SCSI
Par exemple, pour cr�er des partitions Linux sur le premier disque dur SCSI de votre syst�me, utilisez la commande (votre programme d'installation peut la g�n�rer � partir d'un choix du menu) :
cfdisk /dev/sda |
Si vous utilisez fdisk ou cfdisk sans param�tre, /dev/hda est pris par d�faut.
Pour cr�er des partitions Linux sur le second disque de votre syst�me, sp�cifiez simplement soit /dev/hdb (pour un disque IDE), soit /dev/sdb (pour un disque SCSI) au moment de lancer fdisk.
Vos partitions Linux n'ont pas besoin d'�tre toutes sur le m�me disque. Par exemple, vous pouvez cr�er la partition du syst�me de fichier racine sur /dev/hda et votre partition de swap sur /dev/hdb. Pour ce faire, lancez simplement fdisk ou cfdisk une seule fois pour chaque disque.
Sous Linux, les partitions ont un nom bas� sur le disque auquel elles appartiennent. Par exemple, la premi�re partition du disque /dev/hda s'appelle /dev/hda1, la seconde /dev/hda2, et ainsi de suite. Si vous avez des partitions logiques, elles sont num�rot�es en partant de /dev/hda5, /dev/hda6 etc.
![]() | Il est pr�f�rable de ne pas cr�er, ou d�truire, des partitions d'autres syst�mes d'exploitation que Linux avec les programmes fdisk ou cfdisk de Linux. Autrement dit, ne cr�ez pas ou ne supprimez pas des partitions MS-DOS avec cette version de fdisk ; utilisez plut�t la version MS-DOS de FDISK. Si vous essayez de cr�er une partition MS-DOS avec le fdisk de Linux, il y a de grandes chances pour que MS-DOS ne reconnaisse pas cette partition et ne se lance pas correctement. |
Voici un exemple d'utilisation de fdisk. Nous avons une unique partition MS-DOS occupant 61693 blocs sur le disque, le reste est disponible pour Linux. Sous Linux, un bloc fait 1024 octets, par cons�quent 61693 blocs repr�sentent � peu pr�s 61 Mo. Nous ne cr�erons que deux partitions dans cet exemple : une pour le swap et une pour la racine. Vous �tendrez probablement cette configuration � quatre partitions en ligne selon les recommandations suivantes : une pour le swap, une pour le syst�me de fichiers racine, une pour les logiciels syst�mes et une pour la zone des r�pertoires des utilisateurs.
D'abord, nous utilisons la commande ��p�� pour afficher la table de partition courante. Comme on peut le constater, /dev/hda1 (qui est la premi�re partition de /dev/hda) est une partition DOS de 61693 blocs.
Command (m for help): p Disk /dev/hda: 16 heads, 38 sectors, 683 cylinders Units = cylinders of 608 * 512 bytes Device Boot Begin Start End Blocks Id System /dev/hda1 * 1 1 203 61693 6 DOS 16-bit >=32M Command (m for help): |
Puis, nous utilisons la commande ��n�� pour cr�er une nouvelle partition. La partition racine Linux aura une taille de 80 Mo.
Command (m for help): n Command action e extended p primary partition (1-4) p |
On nous donne alors le choix entre la cr�ation d'une partition �tendue ou primaire. Dans la plupart des cas, on utilisera des partitions primaires, � moins que l'on ait besoin de plus de quatre partitions sur un m�me disque. Voir la section sur le repartitionnement, ci-dessous, pour plus d'informations.
Partition number (1-4): 2 First cylinder (204-683): 204 Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK (204-683): +80M |
Le premier cylindre doit �tre le premier cylindre libre APR�S la fin de la partition pr�c�dente.. Dans notre cas, /dev/hda1 se termine sur le cylindre 203, nous d�marrerons donc la nouvelle partition au cylindre 204.
Comme on peut le constater, si l'on utilise la notation ��+80M��, celle-ci sp�cifie une partition de 80 Mo. De m�me, la notation ��+80K�� sp�cifierait une partition de 80 Ko, et ��+80�� une partition qui ne ferait que 80 octets.
Warning: Linux cannot currently use 33090 sectors of this partition |
Si vous voyez cet avertissement, vous pouvez l'ignorer. Il provient d'une ancienne restriction qui limitait les syst�mes de fichiers Linux � 64 Mo. Cependant, avec les nouveaux types de syst�mes de fichiers, ce n'est plus le cas... Les partitions peuvent aller jusqu'� 4 To.
Puis, nous cr�eons notre partition de swap de 10 Mo, /dev/hda3.
Command (m for help): n Command action e extended p primary partition (1-4) p Partition number (1-4): 3 First cylinder (474-683): 474 Last cylinder or +size or +sizeM or +sizeK (474-683): +10M |
� nouveau, nous affichons le contenu de la table de partition. Assurez-vous de noter ces informations, notamment la taille de chaque partition en blocs. Vous en aurez besoin plus tard.
Command (m for help): p Disk /dev/hda: 16 heads, 38 sectors, 683 cylinders Units = cylinders of 608 * 512 bytes Device Boot Begin Start End Blocks Id System /dev/hda1 * 1 1 203 61693 6 DOS 16-bit >=32M /dev/hda2 204 204 473 82080 83 Linux native /dev/hda3 474 474 507 10336 83 Linux native |
Notez que la partition de swap Linux (ici, /dev/hda3) a le type ��Linux native��. On doit changer ce type en ��Linux swap �� afin que le programme d'installation la reconnaisse comme partition de swap. Pour ce faire, on utilise la commande ��t�� de fdisk :
Command (m for help): t Partition number (1-4): 3 Hex code (type L to list codes): 82 |
Si vous utilisez ��L�� pour obtenir la liste des types, vous verrez que 82 est le type qui correspond au swap Linux.
Pour quitter fdisk et sauvegarder les changements dans la table de partition, on utilise la commande ��w��. Pour quitter fdisk SANS sauvegarder les changements, on utilise la commande ��q��.
Apr�s avoir quitt� fdisk, le syst�me peut vous demander de relancer le syst�me afin d'�tre s�r que les modifications soient prises en compte. En g�n�ral, on n'a pas besoin de red�marrer apr�s avoir utilis� fdisk -- les versions r�centes de fdisk et cfdisk sont suffisamment �volu�es pour mettre � jour les partitions sans red�marrer.
Apr�s avoir �dit� les tables de partitions, le programme d'installation devrait les consulter et vous proposer d'activer la partition de swap. R�pondez oui.
(Attention, il se peut que, sur un syst�me ��dual boot��, l'une des partitions non Linux apparaisse comme une partition de swap)
Puis, le programme vous demandera d'associer des noms de syst�mes de fichiers Linux (comme /, /usr, /var, /tmp, /home, /home2, etc.) � chacune des partitions non swap que vous d�sirez utiliser.
Il existe une seule r�gle pour cela. Il doit y avoir un syst�me de fichiers racine, appel� /, et on doit pouvoir d�marrer dessus. Vous pouvez appeler vos autres partitions Linux comme vous voulez, mais certaines conventions concernant leurs noms vous simplifieront probablement la vie plus tard.
Plus haut, je recommandais une configuration bas�e sur trois partitions comprenant une petite racine, une partition syst�me moyenne et une grosse partition utilisateur. Traditionnellement, elles doivent s'appeler /, /usr, et /home. Le nom peu intuitif ��/usr�� vient des temps o� les syst�mes Unix (beaucoup plus petits) m�langaient les logiciels syst�mes et les r�pertoires utilisateurs sur une seule partition non racine. Le fonctionnement de certains logiciels d�pend de son existence.
Si vous avez plus d'une zone pour les r�pertoires des utilisateurs, la convention veut qu'on les nomme /home, /home2, /home3, etc. Ceci peut arriver lorsque l'on a deux disques physiques. Sur mon syst�me, par exemple, la configuration est la suivante :
Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on /dev/sda1 30719 22337 6796 77% / /dev/sda3 595663 327608 237284 58% /usr /dev/sda4 1371370 1174 1299336 0% /home /dev/sdb1 1000949 643108 306130 68% /home2 |
En r�alit�, le second disque (/sdb1) n'est pas enti�rement d�di� � /home2 ; les partitions de swap sur sda et sdb ne sont pas montr�es dans cette liste. Vous pouvez constater que /home est l'importante zone libre sur sda et /home2 la zone utilisateurs sur sdb.
Si vous voulez cr�er une partition pour les fichiers spool, temporaires, de courriers, et des news, appelez-la /var. Sinon, faites un /usr/var et cr�ez un lien symbolique nomm� /var pointant dessus (le programme d'installation peut vous proposer de le faire).
Lorsque vos partitions ont �t� pr�par�es, le reste de l'installation est presque automatique. Votre programme d'installation (qu'il soit en mode texte ou graphique X) vous guidera � travers une s�rie de menus qui vous permettront de sp�cifier le CD-ROM � partir duquel vous installez, les partitions � utiliser, etc.
Nous n'allons pas d�crire ici la plupart des sp�cificit�s de cette �tape d'installation. C'est une des parties qui varie le plus entre les distributions Linux (g�n�ralement, les distributeurs y rivalisent entre eux pour valoriser leur produit), mais c'est aussi la plus simple. Les programmes d'installation sont plut�t bien auto-document�s et avec de bons �crans d'aide.
Lorsque l'installation est finie, et que tout s'est bien pass�, le programme vous proposera plusieurs options pour configurer votre syst�me avant son premier d�marrage � partir du disque dur.
LILO (qui signifie LInux LOader) est un programme vous permettant de lancer Linux (ainsi que d'autres syst�mes d'exploitation comme MS-DOS) � partir de votre disque dur.
On peut vous donner la possibilit� d'installer LILO sur votre disque dur. A moins que vous n'utilisiez OS/2, r�pondez ��oui��. OS/2 a des besoins particuliers, voir la section Configuration personnalis�e de LILO ci-dessous.
Installer LILO comme chargeur principal �vite d'avoir besoin d'une disquette de d�marrage ; au lieu de cela, � chaque d�marrage, vous pouvez indiquer � LILO quel syst�me lancer.
Il est possible que l'on vous propose de cr�er une ��disquette de d�marrage standard��, que vous pourrez utiliser pour lancer votre syst�me Linux nouvellement install�. (Il s'agit d'une ancienne m�thode, plut�t peu pratique, qui suppose que vous d�marrez normalement sur DOS et que vous utilisez une disquette de d�marrage pour lancer Linux.)
Pour la cr�er, vous aurez besoin d'une disquette haute-densit�, format�e MS-DOS et vierge. Ins�rez celle-ci lorsqu'on vous le demande et la disquette de d�marrage sera g�n�r�e. (Ce n'est pas la m�me chose qu'une disquette de d�marrage d'installation, et vous ne pouvez remplacer l'une par l'autre !)
La proc�dure qui suit l'installation peut aussi vous conduire � travers diff�rents menus vous permettant de configurer votre syst�me. Ceci comprend la sp�cification de votre modem et de votre souris, ainsi que votre zone horaire. Laissez-vous guider par les options du menu.
Elle peut aussi vous demander de cr�er des comptes utilisateurs ou de donner un mot de passe pour le compte root (administrateur). Ce n'est pas compliqu� et vous n'avez qu'� suivre les instructions affich�es � l'�cran.
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Generated: 2007-01-26 18:01:27