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Il est vraiment important d'utiliser les ressources matérielles d'une manière efficace. Avant l'apparition de l'ACPI, il était très difficile pour les systèmes d'exploitation de gérer l'utilisation de l'alimentation et la température d'un système. Le matériel était contrôlé par certaines interfaces du BIOS, comme le système Plug and Play BIOS (PNPBIOS), l'Advanced Power Management (APM) et ainsi de suite. La gestion de l'énergie et des ressources est un des éléments clés d'un système d'exploitation moderne. Par exemple, vous pourrez vouloir qu'un système d'exploitation surveille certaines limites (et eventuellement vous alerte), au cas où la température de votre système augmente de façon inattendue.
Dans cette section, nous fournirons une information complète au sujet de l'ACPI. Il sera fait référence à des documents supplémentaires en fin de section pour plus de détails. Soyez conscient que l'ACPI est disponible sur les systèmes FreeBSD 5.X et suivants par défaut sous la forme d'un module noyau. Sous FreeBSD 4.9, l'ACPI peut être activé en ajoutant la ligne device acpica à la configuration du noyau et en le recompilant.
L'“interface de configuration et d'alimentation avancée” (ACPI, Advanced Configuration and Power Interface) est une norme créée par un ensemble de constructeurs pour fournir une interface standard à la gestion des ressources et de l'énergie. C'est un élément clé dans le contrôle et la configuration par le système d'exploitation de de la gestion d'énergie, i.e., il permet plus de contrôle et flexibilité au système d'exploitation. Les systèmes modernes ont ``repoussé'' les limites des interfaces ``Plug and Play'' actuelles (comme l'APM, qui est utilisé sous FreeBSD 4.X), avant l'apparition de l'ACPI. L'ACPI est le descendant direct de l'APM (Advanced Power Management - gestion avancée de l'énergie).
Le système de gestion avancée de l'énergie (APM) gère l'utilisation de l'énergie par un système en fonction de son activité. Le BIOS APM est fourni par le fabricant (du système) et est spécifique à la plateforme matérielle. Un pilote APM au niveau du système d'exploitation gère l'accès à l'interface logicielle APM qui autorise la gestion des niveaux de consommation.
L'APM présente quatre problèmes majeurs. Tout d'abord la gestion de l'énergie est effectuée par le BIOS (spécifique au constructeur), et le système d'exploitation n'en a aucune connaissance. Un exemple de ce problème, est lorsque l'utilisateur fixe des valeurs pour le temps d'inactivité d'un disque dur dans le BIOS APM, qui une fois dépassé, provoque l'arrêt du disque (par le BIOS) sans le consentement du système d'exploitation. Deuxièmement, la logique de l'APM est interne au BIOS, et agit indépendamment du système d'exploitation. Cela signifie que les utilisateurs ne peuvent corriger les problèmes de leur BIOS APM qu'en flashant un nouveau BIOS; c'est une opération dangereuse, qui si elle échoue peut laisser le système dans un état irrécupérable. Troisièment, l'APM est une technologie spécifique au constructeur, ce qui veut dire qu'il y a beaucoup de redondances (duplication des efforts) et de bogues qui peuvent être trouvées dans le BIOS d'un constructeur, et qui peuvent ne pas être corrigées dans d'autres BIOS. Et pour terminer, le dernier problème est le fait que le BIOS APM n'a pas suffisament d'espace pour implémenter une politique sophistiquée de gestion de l'énergie, ou une politique qui peut s'adapter parfaitement aux besoins de la machine.
Le BIOS Plug and Play (PNPBIOS) n'était pas fiable dans de nombreuses situations. Le PNPBIOS est une technologie 16 bits, le système d'exploitation doit utiliser une émulation 16 bits afin de faire l'“interface” avec les méthodes PNPBIOS.
Le pilote APM FreeBSD est documenté dans la page de manuel apm(4).
Le pilote acpi.ko est par défaut chargé par le loader(8) au démarrage et ne devrait pas être compilé dans le noyau. La raison derrière cela est que les modules sont plus facile à manipuler, par exemple pour passer à une autre version du module acpi.ko sans avoir à recompiler le noyau. Cela présente l'avantage de rendre les tests aisés. Une autre raison est que lancer l'ACPI après qu'un système ait terminé son lancement n'est pas très utile, et dans certain cas peut même être fatal. Dans le doute, désactiver l'ACPI. Ce pilote ne devrait et ne peut être déchargé car le bus système l'utilise pour différentes intéraction avec le matériel. L'ACPI peut être déactivé avec l'utilitaire acpiconf(8). En fait la plupart des interactions avec ACPI peuvent être effectuées via acpiconf(8). A la base cela signifie que si quelque chose en rapport avec l'ACPI apparaît dans la sortie de dmesg(8), alors c'est déjà en fonctionnement.
Note : L'ACPI et l'APM ne peuvent coéxister et devraient être utilisé séparément. Le dernier chargé s'arrêtera s'il détecte l'autre en focntionnement.
Dans sa plus simple forme, l'ACPI peut être utilisé pour mettre en veille un système avec acpiconf(8), les options -s et 1-5. La plupart des utilisateurs n'auront besoin que de 1. L'option 5 provoquera un arrêt de l'alimentation par logiciel, effet identique à un:
# halt -p
D'autres options sont disponibles. Consultez la page de manuel d' acpiconf(8) pour plus d'informations.
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